Le Journal de Quebec

Une déprime saisonnièr­e exacerbée

- HUGO DUCHAINE

La deuxième vague de COVID-19 et ses restrictio­ns coïncident avec l’arrivée de l’hiver, créant un cocktail propice à une plus grande détresse, s’inquiètent des psychologu­es.

« On demande beaucoup aux gens, et c’est correct, mais il faut qu’on leur donne des outils pour avoir accès à des services gratuits et rapidement », tranche la Dre Georgia Vrakas, psychologu­e et professeur­e à l’université du Québec à Trois-rivières (UQTR).

Elle déplore l’attente de 6 à 24 mois pour consulter un psychologu­e dans le réseau public et suggère au gouverneme­nt de rembourser à court terme les séances de psychothér­apie au privé.

La présidente de l’ordre des psychologu­es, la Dre Christine Grou, ajoute que les Québécois sont actuelleme­nt privés de leurs exutoires, comme les cinémas, les restaurant­s ou les salles de conditionn­ement physique.

CONSEILS

Elle leur conseille de se trouver au moins une activité qui leur procure du bonheur, que ce soit de regarder une série télévisée, de préparer un souper, de jouer à un jeu de société ou de plonger dans un livre ou un bain.

La Dre Marie-france Marin suggère à son tour la luminothér­apie ou une marche quotidienn­e de 30 minutes.

Car même par une journée grise, la l umière du jour fait du bien, dit-elle.

Il ne faut pas négliger le soutien social également, par exemple d’organiser des 5 à 7 virtuels.

Enfin, prendre de profondes respiratio­ns permet de calmer les signaux de stress que reçoit le cerveau, ajoute la Dre Marin.

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