Le Journal de Quebec

Des économies de 2 M$ sur le nouveau système radio

- STÉPHANIE MARTIN

Le nouveau système de radio d’urgence de la Ville de Québec coûtera 2 M$ de moins que prévu.

Les services d’urgence de la Ville de Québec en sécurité civile et publique seront équipés d’un nouveau système de communicat­ion dont la mise en service finale doit s’effectuer l’an prochain.

Déjà, le service des technologi­es de l’informatio­n est en mesure d’affirmer que le Service évolué de radiocommu­nication pour l’agglomérat­ion de Québec (SÉRAQ) dans son ensemble coûtera 2 M$ de moins que prévu, soit 30 M$ au lieu des 32 M$ planifiés à l’origine.

TERMINAUX

Ces économies ont été réalisées dans les contrats d’acquisitio­n de terminaux.

Le système est maintenant pratiqueme­nt implanté.

Les radios qui s’adressent aux divers services d’urgence de la Ville ont été reçues et sont utilisées entre autres par les policiers et pompiers.

Il reste un appel d’offres à compléter en 2021, soit pour la couverture intérieure des bâtiments de la Ville.

Pour celui-ci, on s’est donné une marge de manoeuvre en anticipant les coûts à 2,5 millions $, ont indiqué les responsabl­es.

« Les coûts sont à jour et on ne prévoit pas de dépassemen­t », a assuré Marc Vézina, directeur du service des TI de la Ville de Québec, lors d’un comité plénier.

AU MOINS 15 ANS

On prévoit ensuite des coûts de 2 M$ par année d’entretien, ce qui est semblable aux coûts d’entretien actuels.

La technologi­e sera fonctionne­lle pour au moins 15 ans, a souligné le directeur. Un contrat de huit ans est déjà conclu avec le fournisseu­r de service Bell et il devrait être renouvelé pour sept autres années ensuite, a précisé Daniel Massé, responsabl­e de projet.

Il y aura une évolution des technologi­es, d’ici là, convient M. Vézina, qui a évalué qu’il était tout de même possible que la solution dure au-delà de 15 ans.

PREMIERS EN AMÉRIQUE DU NORD

La Ville de Québec est la première en Amérique du Nord à utiliser cette technologi­e.

« On a une loupe sur nous autres, dit M. Massé. Mais jusqu’à maintenant, ça va bien. Il n’y a aucun bris de service sur ce réseau. On se croise les doigts, mais c’est très robuste. »

Les experts ont estimé que l’améliorati­on de la couverture par rapport à l’ancien système qui datait des années 80 est de l’ordre de 25 %.

Maintenant, 21 antennes sont installées sur le territoire et assurent une couverture complète de l’agglomérat­ion.

Les chiffres présentés ne tiennent pas compte des investisse­ments pour l’implantati­on du service au Réseau de transport de la capitale (RTC).

Ceux-ci sont prévus au budget 2020 du RTC au coût de 6 M$.

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