Des économies de 2 M$ sur le nouveau système radio
Le nouveau système de radio d’urgence de la Ville de Québec coûtera 2 M$ de moins que prévu.
Les services d’urgence de la Ville de Québec en sécurité civile et publique seront équipés d’un nouveau système de communication dont la mise en service finale doit s’effectuer l’an prochain.
Déjà, le service des technologies de l’information est en mesure d’affirmer que le Service évolué de radiocommunication pour l’agglomération de Québec (SÉRAQ) dans son ensemble coûtera 2 M$ de moins que prévu, soit 30 M$ au lieu des 32 M$ planifiés à l’origine.
TERMINAUX
Ces économies ont été réalisées dans les contrats d’acquisition de terminaux.
Le système est maintenant pratiquement implanté.
Les radios qui s’adressent aux divers services d’urgence de la Ville ont été reçues et sont utilisées entre autres par les policiers et pompiers.
Il reste un appel d’offres à compléter en 2021, soit pour la couverture intérieure des bâtiments de la Ville.
Pour celui-ci, on s’est donné une marge de manoeuvre en anticipant les coûts à 2,5 millions $, ont indiqué les responsables.
« Les coûts sont à jour et on ne prévoit pas de dépassement », a assuré Marc Vézina, directeur du service des TI de la Ville de Québec, lors d’un comité plénier.
AU MOINS 15 ANS
On prévoit ensuite des coûts de 2 M$ par année d’entretien, ce qui est semblable aux coûts d’entretien actuels.
La technologie sera fonctionnelle pour au moins 15 ans, a souligné le directeur. Un contrat de huit ans est déjà conclu avec le fournisseur de service Bell et il devrait être renouvelé pour sept autres années ensuite, a précisé Daniel Massé, responsable de projet.
Il y aura une évolution des technologies, d’ici là, convient M. Vézina, qui a évalué qu’il était tout de même possible que la solution dure au-delà de 15 ans.
PREMIERS EN AMÉRIQUE DU NORD
La Ville de Québec est la première en Amérique du Nord à utiliser cette technologie.
« On a une loupe sur nous autres, dit M. Massé. Mais jusqu’à maintenant, ça va bien. Il n’y a aucun bris de service sur ce réseau. On se croise les doigts, mais c’est très robuste. »
Les experts ont estimé que l’amélioration de la couverture par rapport à l’ancien système qui datait des années 80 est de l’ordre de 25 %.
Maintenant, 21 antennes sont installées sur le territoire et assurent une couverture complète de l’agglomération.
Les chiffres présentés ne tiennent pas compte des investissements pour l’implantation du service au Réseau de transport de la capitale (RTC).
Ceux-ci sont prévus au budget 2020 du RTC au coût de 6 M$.