Attention au « relâchement général »
Le chef de la CAQ demande plus de discipline aux Québécois avec la hausse de cas de COVID-19
Le premier ministre a mis en garde les Québécois contre un relâchement généralisé des mesures sanitaires, qui serait à l’origine de l’augmentation de nouveaux cas de COVID-19 au cours des deux dernières semaines.
« Il y a un relâchement général au Québec. […] C’est important de revenir à une certaine discipline », a demandé le premier ministre, François Legault, en point de presse hier à Montréal.
D’ailleurs, Québec étudie la possibilité de sévir contre ceux qui ne respectent pas les consignes sanitaires.
M. Legault a indiqué que les nouveaux cas touchent une tranche de la population plus jeune et ne sont pas seulement concentrés à Montréal.
Le Québec a enregistré 140 nouvelles contaminations à la COVID-19, hier, portant désormais le total de cas répertoriés à 62 492.
La situation des hospitalisations est relativement stable avec un total de 112 patients.
MOMENTS CRITIQUES
Pour le premier ministre, la rentrée scolaire actuelle, le retour au bureau de plusieurs travailleurs et l’arrivée de températures plus froides qui inciteront les gens à se réfugier à l’intérieur sont des moments charnières dans la lutte contre le virus.
« Les prochaines semaines seront critiques. […] Nous ne voulons pas fermer les écoles. Nous devons ça à nos enfants », a imploré M. Legault.
Bien qu’il ne souhaite pas revenir à cette mesure, le premier ministre a laissé planer la menace d’un retour au confinement si la situation en venait à trop dégénérer.
KARAOKÉ ET MARIAGE
Selon le conseiller médical stratégique à la Direction générale de la santé publique, Richard Massé, l’augmentation actuelle des cas serait davantage liée aux vacances estivales plutôt qu’à la rentrée scolaire, qui a débuté la semaine dernière dans certaines régions.
« On n’est pas capable de mettre le doigt sur un type d’activité qui a un impact sur cette augmentation », a affirmé le premier ministre.
Par contre, le ministre de la Santé, Christian Dubé, a évoqué certains cas de rassemblement qui ont pesé dans la balance.
« Il y a 10 nouveaux cas aujourd’hui [qui sont liés à une activité de karaoké] et nous aurons de nouveaux cas liés à cette activité demain. On a aussi des relents d’un mariage. […] C’est comme ça qu’une deuxième vague commence », a prévenu M. Dubé.