« J’ai ma passe » veut un coup d’accélérateur pour le tramway
Au grand plaisir du maire Labeaume, le groupe « J’ai ma passe » a réclamé, hier, dans une lettre au premier ministre Legault, « l’accélération de la réalisation » du réseau de transport structurant de Québec.
Pour l’homme d’affaires Yvon Charest, président du CA de ce regroupement, le tramway demeure « tout aussi pertinent » avant qu’après la crise sanitaire mondiale.
« Les gouvernements peuvent payer des gens pour rester à la maison à ne rien faire ou ils peuvent payer des gens, comme durant la Grande Dépression des années 1930, pour mettre la priorité sur un certain nombre de chantiers, a-t-il résumé. On dit aux gouvernements de prioriser des chantiers qui sont prêts à être lancés et qui peuvent l’être sans improvisation. »
À ses yeux, les travaux du BAPE (Bureau d’audiences publiques sur l’environnement) consacrés au tramway doivent absolument débuter, comme prévu, à la mi-juin.
Régis Labeaume s’est dit satisfait de cette sortie. « Quand tu vois des présidents des plus grandes entreprises de Québec qui ont hâte de voir le tramway se construire, c’est important », a-t-il laissé tomber.
Le cabinet du ministre des Transports, François Bonnardel, s’est limité à dire que « la liste des chantiers qui reprendront ou qui seront accélérés sera connue au moment opportun ».
EMBAUCHE
D’autre part, la Ville de Québec a annoncé hier l’embauche de l’ingénieur Jacques Bergeron comme expertconseil au bureau de projet du réseau structurant. Le contrat de M. Bergeron court du 28 février 2020 au 31 décembre 2021. Il travaillera à raison de 25 heures par semaine en moyenne et son taux horaire sera de 137 $.
Jusqu’en 2018, M. Bergeron travaillait sur le système léger sur rail (SLR) d’ottawa. Même si ce projet a connu plusieurs ratés, le maire Labeaume a insisté sur la compétence de M. Bergeron qui se spécialise dans « l’art » de rédiger les appels d’offres.
« Il n’était pas décisionnel là-bas. C’est pas lui qui a pris des décisions en amont et c’est pas lui qui a exécuté en aval, a-t-il expliqué. Ça ne veut pas dire que tout le monde qui a travaillé sur le projet d’ottawa ne sont pas bons. »
— Avec la collaboration de Marc-andré Gagnon