Le Journal de Quebec

La flamme toujours bien en vie

- STÉPHANE CADORETTE

Le fait d’avoir été limogé à quelques reprises, comme presque tout entraîneur dans le monde du football, n’a jamais tué l’amour de Marc Trestman pour son sport. Même une pandémie n’aura pas raison de son désir de continuer à diriger.

« Je m’attends à coacher encore plusieurs années. J’aime ce que je fais, j’ai encore beaucoup d’énergie. Je ne vais pas laisser les événements m’arrêter. Je regarde vers l’avant pour une prochaine opportunit­é », a laissé tomber l’homme de 64 ans.

Trestman possède une longue feuille de route dans la NFL avec des arrêts chez les Vikings, Buccaneers, Browns, 49ers, Lions, Cardinals, Raiders, Dolphins, Bears et Ravens, dans différents rôles.

Il a aussi dirigé dans la Ligue canadienne à Montréal, de 2008 à 2012, et à Toronto, en 2017 et 2018.

« Je n’ai pas de plan précis, mais j’ai espoir que quelqu’un quelque part voit encore ce que j’ai à offrir. Je ne vais fermer la porte à aucune opportunit­é », a-t-il dit.

DES EXPÉRIENCE­S À L’OPPOSÉ

Avec le contexte pandémique actuel, Trestman pourra dire qu’il a à peu près tout vécu dans son bagage de 35 ans au sein de trois circuits de football profession­nel.

Les blessures de deux de ses plus récentes mises à pied, après deux saisons à la barre des Bears de Chicago (2013 et 2014) et deux autres aux commandes des Argonauts, n’ont jamais vraiment cicatrisé.

« À Chicago, j’avais été très surpris. À ma première saison, nous avions l’une des meilleures offensives du circuit. Ç’a mal tourné à ma deuxième saison avec une série de défaites. Des choses fausses ont été dites et dans ce contexte, tu ne peux pas te défendre.

« Je suis reconnaiss­ant d’avoir eu d’autres opportunit­és par la suite, dont celle à Toronto. Cependant, ça s’est mal terminé quand on m’a remercié sans ménagement. C’était très blessant de se faire renvoyer de cette manière, sans même pouvoir parler à mes joueurs », a-t-il expliqué.

BEAUX SOUVENIRS

Voilà qui détonne avec l’expérience de Montréal, une période qu’il garde toujours près du coeur.

« Nous retournons à Montréal au moins une fois par année. C’est comme notre ville d’adoption. Je dirais que les années de coaching que j’ai le plus appréciées ont certaineme­nt été celles à Montréal. J’adorais passer mes étés là-bas. J’ai aimé diriger cette équipe autant que j’ai aimé les partisans. »

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