Nos experts répondent à vos questions
Nous continuons de recevoir de nombreuses questions en lien avec la pandémie de la COVID-19. Voici quelques réponses de professionnels et d’experts que nous avons consultés.
Est-ce que l’ouverture des camps de jour est envisageable pour l’été ?
– Naomi Piché
« Évidemment, nous suivons l’évolution de la situation de très près. De notre côté, il y a une volonté de maintenir les camps de jour et les camps de vacances pour l’été 2020. Nous allons tout faire pour que les camps puissent être opérationnels en mettant en place des mesures qui respecteront les normes gouvernementales en vigueur. Nous souhaitons bien sûr assurer la sécurité des enfants, mais aussi celle de notre personnel, tel que le veut la culture des camps. »
– Éric Beauchemin, directeur général de l’association des camps du Québec
J’ai perdu mon emploi il y a deux semaines et j’ai donc fait ma demande de Prestation canadienne d’urgence (PCU). Depuis, mon employeur a pu reprendre ses activités et je suis donc de retour au travail. Si j’ai reçu un montant de 2000 $ hier, comment puis-je le rembourser rapidement?
– Matthew
« Dans les renseignements sur la subvention salariale d’urgence canadienne, le gouvernement fédéral indique qu’il encourage les employeurs à réembaucher leurs employés et à demander la Subvention salariale d’urgence du Canada, s’ils y sont admissibles. Le gouvernement mettra en oeuvre une approche visant à limiter les doubles utilisations de la PCU et de la subvention. Le gouvernement indiquera donc éventuellement de quelle façon il sera possible d’effectuer, s’il y a lieu, les remboursements des sommes versées. »
– Luc Godbout, titulaire de la Chaire de recherche en fiscalité et en finances publiques à l’université de Sherbrooke
J’aimerais savoir si on peut attraper la COVID-19 par une piqûre de maringouin ou par d’autres piqûres d’insectes.
– Erik Beauchamp « La COVID-19 n’est pas transmise par les moustiques. Elle est transmise par voie aérienne, par l’émission de microgouttelettes qui se déposent sur toute personne (ou objet) à proximité d’un individu infecté. Les moustiques transmettent d’autres types de virus qui sont à plus haute concentration dans le sang et qui peuvent facilement retrouver des cellules leur permettant de se répliquer activement. Cependant, ce n’est pas le cas pour la COVID-19. »
– Benoît Barbeau, professeur au département des sciences biologiques de L’UQAM