De nouveaux visas pour des enquêteurs canadiens
AGENCE QMI | De nouveaux visas ont été délivrés par l’iran, hier, pour permettre à des enquêteurs canadiens de se rendre dans ce pays du Moyen-orient à la suite de l’écrasement du vol 752, abattu par un missile iranien.
Trois membres de l’équipe permanente de déploiement rapide (EPDR) du ministère des Affaires étrangères qui avaient déjà obtenu des visas sont arrivés en Iran samedi. Ils seront bientôt rejoints par six autres membres de L’EPDR et par deux enquêteurs du Bureau de la sécurité des transports (BST), a annoncé le ministre des Affaires étrangères, François-philippe Champagne, hier matin.
À TÉHÉRAN AUJOURD’HUI
Le personnel se trouve présentement à Ankara, en
Turquie. Il mettra le cap sur Téhéran aujourd’hui.
Un neuvième membre de L’EPDR est, quant à lui, attendu à Ankara aujourd’hui et devrait recevoir un visa sous peu. « Nous nous attendons à ce que l’équipe permanente de déploiement rapide (EPDR) soit pleinement en place pour effectuer son important travail d’ici le 14 janvier », a précisé le ministre Champagne.
Plus tard dans la journée, hier, le BST a confirmé qu’il avait reçu les visas attendus pour ses deux enquêteurs. « Ils quitteront la Turquie à destination de Téhéran le lundi 13 janvier, en compagnie de membres de l’équipe consulaire du Canada », a précisé l’organisme.
UNE DEUXIÈME ÉQUIPE ENVOYÉE
Le BST a ajouté qu’il allait envoyer en Iran une deuxième équipe d’enquêteurs spécialisés en téléchargement et analyse d’enregistreurs de données de vol d’aéronefs, « une fois que nous pourrons confirmer où et quand cette activité aura lieu ».
Des détails à ce sujet seront donnés cet après-midi lors d’une conférence de presse à Ottawa.
Par ailleurs, le Groupe international de coordination d’intervention pour soutenir les familles des victimes du vol PS752 a indiqué hier qu’il compte désormais mettre l’accent sur « l’apaisement, la responsabilité, la transparence et la justice – y compris l’indemnisation – pour les familles et les proches des victimes ».
Le Groupe – formé par l’ukraine, la Suède, l’afghanistan, le Royaume-uni et le Canada – réclame aussi la « coopération totale » de l’iran à l’enquête, ainsi que pour le rapatriement des corps des victimes.