Le Journal de Quebec

Manulift à la conquête de Toronto

L’entreprise veut profiter du boom de la constructi­on dans cette agglomérat­ion

- PHILIPPE ORFALI

La québécoise Manulift poursuit son expansion rapide en Ontario avec l’ouverture d’un nouveau centre d’opération de 10 millions $ à Hamilton, dans le grand Toronto, qui fera passer son nombre d’employés à plus de 300.

Fondée en 1977 à Québec, Manulift demeure méconnue du grand public. Ses chariots élévateurs télescopiq­ues de couleur verte sont pourtant bien visibles dans des centaines de chantiers, mais également dans les secteurs agricole et industriel, et ce, tant au Québec qu’en Ontario et en Alberta.

Après l’ouverture d’un premier bureau à Toronto, il y a quelques années, l’entreprise au chiffre d’affaires de plus de 100 millions $ passe à la vitesse supérieure avec l’ouverture d’un centre opérationn­el d’une superficie de 30 000 pieds carrés, destiné à une clientèle issue autant du secteur de la constructi­on que des mines, du milieu agricole et même de la course automobile.

Ces nouveaux contrats s’ajoutent à d’autres que détient déjà Manulift en Ontario, notamment pour les Forces armées canadienne­s et avec le consortium Crosslinx Transit Solutions, qui construit actuelleme­nt au coût de 8,5 milliards $ le train léger sur rail Eglinton Crosstown, qui traversera Toronto d’est en ouest, dès 2021.

OBJECTIF DE 200 M$

« L’expansion va nous permettre d’accélérer la croissance de nos ventes et de faire passer à 200 millions $ le volume d’affaires annuel de Manulift », affirme le président et chef de la direction de la compagnie, Martin Drolet.

L’homme d’affaires de 45 ans s’attend également à doubler la taille de son bureau de Montréal au cours des prochaines années, grâce à une croissance soutenue des activités de l’entreprise, déjà considérée comme l’une des 15 plus grandes sociétés de distributi­on d’équipement lourd en Amérique du Nord.

Une partie de la croissance rapide des activités de Manulift s’explique par la décision de la direction de ne pas diversifie­r ses opérations, croit M. Drolet.

« Tout le monde veut être généralist­e, offrir toutes sortes de produits pour être plus stable et se diversifie­r. Nous, on a pris la décision inverse, on voulait développer une expertise spécialisé­e, avec un type d’équipement. La diversific­ation, on l’a faite en se tournant vers différents marchés », dit-il en entrevue.

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MARTIN DROLET PDG de Manulift

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