Du pain sur la planche pour les Canadiennes
Huit Canadiennes tenteront aujourd’hui de faire leur chemin jusqu’au tableau principal de la Coupe Rogers. Néanmoins, avec des joueuses de la trempe de Carla Suarez Navarro, Samantha Stosur et Lucie Safarova qui seront des qualifications, la tâche sera particulièrement ardue.
« Ce sera tout un défi de passer à travers ces qualifications-là », a lancé d’emblée le directeur de la Coupe Rogers, Eugène Lapierre.
Katherine Sebov, Gabriela Dabrowski, Isabelle Boulais, Rebecca Marino, Leylah Annie Fernandez, Catherine Leduc, Carson Branstine et Alexandra Vagramov seront les Canadiennes qui tenteront de relever ce défi, cette fin de semaine, au Stade IGA.
Pour être tout à fait honnête, Lapierre ne sait si aucune d’entre elles ne parviendra à ses fins.
« Il y a peut-être Rebecca Marino. Elle, je pense qu’elle a de bonnes chances. Je l’ai vue jouer la semaine dernière à Granby. Elle est très impressionnante. Elle frappe son service à 180 km/heure. Elle frappe dur ses coups de fond, autant les coups droits que les revers. »
La Britanno-colombienne de 27 ans, qui a atteint le 38e rang mondial en 2011, effectue un retour étonnant sur le circuit WTA cette année, après une pause de cinq ans. Elle a remporté quatre tournois de L’ITF depuis janvier et est présentement 310e au monde.
« Elle est en train de prendre confiance.
Peut-être que c’est un tournoi comme celuici qui lui permettra de prendre la prochaine coche et de monter. Si j’avais à miser sur une des Canadiennes en qualifications, ce serait peut-être elle. »
Au premier tour, Marino affrontera la Bélarusse Vera Lapko, 13e tête de série des qualifications et 69e mondiale.
Il sera également intéressant de suivre le parcours de Fernandez, une jeune Montréalaise de 15 ans, qui a remporté le tournoi de préqualification. Elle se mesurera à la Polonaise Alicja Rosolska en ronde initiale.
« Pour elle, c’est de prendre de l’expérience et de jouer contre des joueuses bien classées internationalement. On ne pense pas beaucoup plus loin que ça », a précisé Lapierre.