Le Journal de Quebec

Le PDG D’IQ plaide l’erreur « sémantique »

- ALEXANDRE ROBILLARD

Le PDG d’investisse­ment Québec (IQ) plaide l’erreur « sémantique » pour expliquer l’octroi d’une somme de 25 000 $ au moment de l’embauche d’une nouvelle vice-présidente.

Pierre Gabriel Côté a déclaré dans une entrevue téléphoniq­ue à notre Bureau d’enquête que le terme « boni d’entrée » n’aurait pas dû être utilisé dans le dernier rapport annuel de la société d’état pour décrire cette transactio­n.

« La sémantique sera corrigée lors du prochain rapport », a-t-il dit.

M. Côté préfère la formule « entente de compensati­on pour perte d’avantages préemploi ».

Notre Bureau d’enquête a rapporté jeudi qu’iq a versé une prime de 25 000 $ à une nouvelle vice-présidente, Marie Zakaïb, à son embauche en mars 2017.

COMPENSATI­ON

Alors que Loto-québec, la Caisse de dépôt et placement du Québec et Hydro-québec nous ont déclaré ne pas offrir de « boni d’entrée », M. Côté a soutenu le contraire.

« On sait que ça se fait ailleurs dans les sociétés d’état, mais c’est peut-être appelé autrement », a-t-il dit en ajoutant que « la Caisse de dépôt fait ça constammen­t ».

Selon M. Côté, Mme Zakaïb a subi « une perte qui était beaucoup plus grande », en quittant la Banque TD, que la « petite compensati­on » versée par IQ.

Quant à l’explosion de 55 % de la masse salariale des cadres D’IQ, exposée jeudi dans nos pages, M. Côté a plaidé que les frais de gestion sur fonds propres de IQ demeurent raisonnabl­es, à 1,23 % en 2018.

« On est en bas, et de loin, de tout ce qui est comparable. »

Malgré cela, IQ ne comptera pas plus que les 88 cadres actuels, contre 51 l’an dernier.

« On a mis le niveau de gestion nécessaire », a dit M. Côté.

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