Stephens ne veut plus entendre qu’elle ne gagne « qu’aux États-unis »
AFP | La championne de L’US Open, l’américaine Sloane Stephens ne veut plus entendre qu’elle ne gagne « qu’aux États-unis » et se sent désormais meilleure « qu’avant » grâce à la finale atteinte à Roland-garros, a-t-elle affirmé hier en conférence de presse.
« Peut-on rappeler que vous tous (les journalistes) ici présents aviez tweeté que j’avais un bilan négatif (victoires/défaites) partout sauf aux États-unis. Là, je pense avoir fait du bon boulot en atteignant la finale de Roland-garros. Donc, si vous pouviez tweeter ça aussi, cela me rendrait très heureuse. Je vous retweeterais », a affirmé la Floridienne de 25 ans, après sa défaite face à la No 1 mondiale, la Roumaine Simona Halep.
DÉTRACTEURS
Parmi les six titres de son palmarès, cinq ont été remportés sur le continent américain, dont quatre aux États-unis (Washington 2015, Charleston 2016, US Open 2017, Miami 2018).
Après son triomphe à L’US Open en septembre, la future No 4 mondiale (meilleur classement ce lundi) avait essuyé huit défaites consécutives et n’avait réenclenché la marche avant que fin février... sur le continent américain, à Acapulco (Mexique). Elle n’a pas eu l’air d’apprécier que les médias s’attardent sur cette mauvaise série.
« Visiblement, la seule chose que vous voulez dire c’est : “Elle a 0 (victoire) et 8 (défaites) dans les autres pays”, et blabla-bla. Oui, je veux parler de vous, de vous et de beaucoup d’entre vous aussi, a-t-elle affirmé en pointant des journalistes du doigt. Je ne sais pas où j’en suis aujourd’hui, mais, en tout cas, c’est mieux qu’avant », a conclu Stephens en ajoutant que les journalistes restaient « (ses) plus grands détracteurs ».