Les conservateurs dénoncent le « flou » sur l’indemnisation
Les conservateurs de la région de Québec estiment qu’un « flou » persiste autour du programme d’indemnisation des résidents et des commerçants en cas de vandalisme en marge du G7.
En conférence de presse à Québec, hier, les élus conservateurs ont fait le souhait que les manifestations se fassent « selon les règles et les lois ». « Malheureusement, d’expérience, on sait que des gredins et de vils coquins peuvent tout à fait faire dérailler des manifestations correctes », a lancé le député de Louis-saint-laurent, Gérard Deltell.
Les conservateurs se sont dits « très préoccupés » par le manque de garanties accordées aux résidents et aux commerçants s’ils sont victimes de vandalisme.
« Force est d’admettre que ça n’a pas été très clair jusqu’à maintenant », a dénoncé M. Deltell.
« On a posé la question directement au premier ministre en Chambre il y a deux semaines. Il n’a pas été très clair, et à la rencontre dans Charlevoix, il n’a pas été plus clair pour les gens de Québec, alors que ce sont les gens de Québec qui risquent d’avoir les dommages collatéraux les plus désagréables », a-t-il poursuivi.
TRAVAILLEURS DÉÇUS
Les élus ont invité le gouvernement à prendre « ses responsabilités si jamais le malheur survient ». « On se doit d’accompagner ces genslà après parce que quand la visite est partie, après ça, il faut faire le ménage et réparer les pots cassés », a imaginé Joël Godin, député de Portneuf-jacques-cartier.
La députée fédérale de Charlevoix, Sylvie Boucher, a de son côté fait part de la déception de plusieurs travailleurs saisonniers dans la région de La Malbaie, où la manne économique attendue tarde à se concrétiser.
« Je suis dans une région, surtout à La Malbaie, où on a beaucoup parlé du trou noir [de l’assurance-emploi] et on a des gens en ce moment qui ne travaillent pas. Les gens s’attendaient à avoir une manne financière qui n’est pas au rendez-vous pour l’instant », a-t-elle déploré.
« Ce que probablement les gens n’avaient pas réalisé, c’est que les gens qui arrivent, qui ont réservé dans les hôtels, souvent, arrivent avec leurs propres employés parce que ce sont des gens de l’extérieur, de l’international », a-t-elle expliqué, affirmant qu’ottawa « aurait dû donner l’heure juste dès le départ aux gens de Charlevoix ».