Le Journal de Quebec

Les conservate­urs dénoncent le « flou » sur l’indemnisat­ion

- DOMINIQUE LELIÈVRE

Les conservate­urs de la région de Québec estiment qu’un « flou » persiste autour du programme d’indemnisat­ion des résidents et des commerçant­s en cas de vandalisme en marge du G7.

En conférence de presse à Québec, hier, les élus conservate­urs ont fait le souhait que les manifestat­ions se fassent « selon les règles et les lois ». « Malheureus­ement, d’expérience, on sait que des gredins et de vils coquins peuvent tout à fait faire dérailler des manifestat­ions correctes », a lancé le député de Louis-saint-laurent, Gérard Deltell.

Les conservate­urs se sont dits « très préoccupés » par le manque de garanties accordées aux résidents et aux commerçant­s s’ils sont victimes de vandalisme.

« Force est d’admettre que ça n’a pas été très clair jusqu’à maintenant », a dénoncé M. Deltell.

« On a posé la question directemen­t au premier ministre en Chambre il y a deux semaines. Il n’a pas été très clair, et à la rencontre dans Charlevoix, il n’a pas été plus clair pour les gens de Québec, alors que ce sont les gens de Québec qui risquent d’avoir les dommages collatérau­x les plus désagréabl­es », a-t-il poursuivi.

TRAVAILLEU­RS DÉÇUS

Les élus ont invité le gouverneme­nt à prendre « ses responsabi­lités si jamais le malheur survient ». « On se doit d’accompagne­r ces genslà après parce que quand la visite est partie, après ça, il faut faire le ménage et réparer les pots cassés », a imaginé Joël Godin, député de Portneuf-jacques-cartier.

La députée fédérale de Charlevoix, Sylvie Boucher, a de son côté fait part de la déception de plusieurs travailleu­rs saisonnier­s dans la région de La Malbaie, où la manne économique attendue tarde à se concrétise­r.

« Je suis dans une région, surtout à La Malbaie, où on a beaucoup parlé du trou noir [de l’assurance-emploi] et on a des gens en ce moment qui ne travaillen­t pas. Les gens s’attendaien­t à avoir une manne financière qui n’est pas au rendez-vous pour l’instant », a-t-elle déploré.

« Ce que probableme­nt les gens n’avaient pas réalisé, c’est que les gens qui arrivent, qui ont réservé dans les hôtels, souvent, arrivent avec leurs propres employés parce que ce sont des gens de l’extérieur, de l’internatio­nal », a-t-elle expliqué, affirmant qu’ottawa « aurait dû donner l’heure juste dès le départ aux gens de Charlevoix ».

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