Un succès sur toute la ligne !
Ça y est ! Les Golden Knights seront de la finale de la coupe Stanley. Et vous savez quoi ? Ils vont gagner. Ce serait trop bête s’ils l’échappaient où ils en sont.
La folle équipée des Golden Knights est un succès commercial pour la Ligue nationale. La série qui les a opposés aux Jets de Winnipeg a engendré les plus hautes cotes d’écoute pour une finale de l’ouest sur les ondes de NBC depuis 2015.
En fait, il s’agit des meilleurs chiffres pour une finale de l’ouest n’impliquant pas les Blackhawks de Chicago sur ce réseau américain, qui est partenaire de la LNH depuis 2006.
L’audimètre a atteint des pointes de 1 841 000 foyers lors des deux premiers matchs. C’est 70 pour cent de plus que la finale de l’an dernier alors que les Predators de Nashville avaient éliminé les Ducks d’anaheim.
Il y a trois ans, la finale de l’ouest entre les Blackhawks et les Ducks avait attiré un auditoire de 1 847 000 foyers.
LE MESSAGE DE GEORGE MCPHEE
On est loin des cotes d’écoute de la NFL, quoique celles-ci sont en baisse depuis quelques années, de la MLB et de la NBA. Mais c’est bon pour la LNH qui gagne en popularité auprès des jeunes Américains. Rappelons-nous qu’auston Matthews, premier choix de la cuvée 2016 du repêchage, a joué son hockey mineur en Arizona.
Les succès des Golden Knights ne plaisent pas à tout le monde. Les dissidents disent qu’ils ont profité de règles avantageuses au repêchage de l’expansion.
Premièrement, quand des promoteurs acceptent de verser un demi-milliard de dollars américains pour obtenir une concession, il est normal qu’ils reçoivent quelques bénéfices.
Deuxièmement, les 30 équipes qui les ont accueillis dans leur club sélect ne pouvaient pas perdre plus qu’un joueur. Un joueur dont elle ne voulait plus, rappelons-le.
Le directeur général des Golden Knights, George Mcphee, s’est servi de ce constat dans son message aux joueurs qu’il a repêchés. Il leur a suggéré de se considérer comme bienvenus et désirés dans leur nouvel environnement au lieu de se voir comme des rejets des autres organisations.
VEGAS STRONG
Un esprit de camaraderie s’est rapidement installé dans les troupes. Le but était d’être compétitif. La nouvelle équipe a démarré la saison en lions. Elle n’a jamais regardé derrière. Elle ne s’est pas effondrée lorsque Marc-andré Fleury est tombé au combat en début de saison.
Elle a conservé une fiche de 16-9-1 durant son absence de deux mois, période au cours de laquelle son adjoint Malcom Subban et Oscar Dansk ont subi eux aussi des blessures. Maxime Lagacé et Dylan Ferguson, un gardien de 19 ans, ont pris la relève.
L’équipe a été forte dans l’adversité. À l’instar de sa ville d’adoption. La saison régulière n’était pas commencée que la ville était frappée à son tour par un tireur fou qui a tué 58 personnes et blessé des centaines d’autres lors d’un spectacle musical en plein air.
AU DIABLE LA SUPERSTITION !
Lors du match inaugural, le défenseur Deryk Engelland, un Canadien originaire d’edmonton qui vit à Las Vegas depuis qu’il y a joué dans les ligues mineures, a dit aux amateurs que les Golden Knights seraient résilients comme eux. Ses coéquipiers et lui ont tenu parole.
Lorsqu’ils ont éliminé les Jets de Winnipeg sur leur patinoire dimanche, Engelland a été mandaté par ses coéquipiers pour recevoir le trophée Clarence Campbell, qui est décerné aux champions de l’ouest dans les séries. C’était un rappel que la population de Vegas est toujours dans leur coeur.
Contrairement à ce qu’on voit d’habitude, Engelland a touché au trophée durant la séance de photos aux côtés de l’adjoint au commissaire Bill Daly. Il l’a amené dans le vestiaire où toute l’équipe a posé en sa compagnie.
Les Golden Knights n’ont rien à cirer de la superstition. Ils ne sont pas censés être là...
C’est un scénario digne d’hollywood. À quand le film ?