Le Journal de Quebec

Brett Favre admet ses torts du passé

-

AGENCE QMI | L’ancien quart-arrière de la NFL Brett Favre a mentionné qu’il s’était retrouvé trois fois en cure de désintoxic­ation au cours de sa carrière de 20 ans dans la ligue.

L’homme de 48 ans a récemment livré ses états d’âme au magazine Sports Illustrate­d à propos de sa dépendance à l’alcool et aux médicament­s. Sa première visite a eu lieu en 1995, à l’époque où il consommait régulièrem­ent un analgésiqu­e, le Vicodin.

« C’était une année où j’ai été choisi le joueur le plus utile à son équipe. Mais à ce moment-là, quand je me réveillais le matin, la première chose à laquelle je pensais, c’était la façon de me procurer plus de pilules. Une fois, j’en ai pris 14. Certains soirs, je dormais une heure ou deux. Peut-être que j’avais 30 minutes de sommeil de qualité, tout au plus. J’étais un joueur par excellence sur les médicament­s, a-t-il avoué. Sans cela, je me serais retrouvé au lit à 21 h 30, mais avec ça, je pouvais faire plein de choses.

« J’ai vu en cure les gens les plus brillants et ayant obtenu le plus de succès : des médecins, des profession­nels, etc. Ils ont tout perdu et ruiné leur vie, a poursuivi l’ex-vedette des Packers de Green Bay. La deuxième fois là-bas, ma femme et mon agent [Bus Cook] m’ont dit que j’avais un problème d’alcool et que cela allait être le pont vers la drogue. Ils avaient raison, absolument, mais je ne voulais pas l’admettre. »

UNE DERNIÈRE VISITE

Favre est débarqué dans la clinique une dernière fois en 1998 et a rencontré la même infirmière qui l’avait surveillé à sa visite précédente.

« Elle m’avait dit la fois d’auparavant que j’allais revenir. Elle ne s’était pas trompée. Je suis resté 28 jours et cette fois, ç’a fonctionné. Quand je suis parti, les trois mois suivants ont été les plus compliqués, a-t-il spécifié. Je devais modifier ma manière de penser. J’ai réalisé que la seule raison pour laquelle je jouais au golf, c’était boire.»

Newspapers in French

Newspapers from Canada