Les employés des hôpitaux toujours sans réponse
À trois semaines du G7, les employés et le personnel infirmier du CHU de Québec s’inquiètent de ne pas savoir qui sera en poste et comment s’organisera le déploiement des effectifs supplémentaires lors de cette fin de semaine.
C’est du moins ce qu’ont exprimé différents représentants syndicaux au Journal au cours des derniers jours. « On ne sait pas combien ils vont avoir besoin d’employés supplémentaires. Ils veulent plus de monde, mais je ne sais pas comment ils vont faire, parce que souvent, dans les départements, on est en moins », déplore Chantale Cauchon, présidente du syndicat CSN des travailleurs du CHU de Québec, qui regroupe 2700 membres.
« ÇA M’INQUIÈTE, ÇA ARRIVE VITE »
De son côté, la présidente du Syndicat interprofessionnel du CHU affirme ne pas avoir obtenu plus de réponses que son homologue. À ce jour, elle ne sait pas combien de personnes supplémentaires seront affectées sur les unités visées des cinq hôpitaux (Hôtel-dieu de Québec, Saint-sacrement, l’enfant-jésus, Saint-françois-d’assise et le CHUL), soit l’urgence, les soins intensifs et le bloc opératoire.
« Nous avons posé des questions lors d’une rencontre le 27 avril, nous sommes toujours en attente », indique Nancy Hogan. « Ça m’inquiète, il faut le savoir, ça arrive vite », ajoute-t-elle, précisant qu’aucune rencontre avec la direction n’est prévue avant la tenue du G7.
Selon nos informations, les employés des cinq urgences recevront une formation sur la décontamination des patients, la semaine prochaine. Des douches de décontamination auraient aussi été commandées pour les cinq hôpitaux, mais tardent à être livrées.
Au CIUSSS de la Capitale-nationale, le syndicat des professionnelles en soins dit avoir eu la confirmation que tous les effectifs requis seront en place dans les hôpitaux de La Malbaie et de Baie-saint-paul, sans toutefois avoir de chiffre précis. Du personnel infirmier sera également en poste à l’aréna de Clermont et au parc Victoria à Québec, en cas d’arrivée massive de blessés en état d’arrestation.
« NOUS SOMMES PRÊTS »
Pour leur part, les porte-parole du CHU de Québec et du CIUSSS de la Capitale-nationale ont refusé de dévoiler les plans d’intervention qui seront mis en place lors du sommet du G7 à Québec, pour des raisons de sécurité.
Au CHU, on souligne que plus de 500 personnes, tous secteurs confondus, ont répondu à l’appel au volontariat qui s’est terminé la semaine dernière. La porte-parole Geneviève Dupuis précise par ailleurs que deux services de navettes seront mis en place, pour le personnel et les usagers de l’hôtel-dieu de Québec, afin de faciliter l’accès au centre hospitalier. Le stationnement incitatif où il sera possible de prendre la navette sera annoncé ultérieurement.