Le Journal de Quebec

Découvrez où sont situées les « trappes à tickets »

Cette carte montre les secteurs où plusieurs automobili­stes ont été pris en défaut au même endroit

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Selon elle, ces applicatio­ns mobiles remplacent de façon détournée les détecteurs de radars policiers, interdits depuis longtemps au Québec.

Malgré tout, elle reconnaît qu’une applicatio­n qui dévoile l’emplacemen­t de policiers sur les routes peut avoir un certain effet de prévention. Au même titre que les pancartes qui avertissen­t les automobili­stes de la présence de radars photo.

« Le réel avantage, c’est de réduire la vitesse. Mais si les gens ne ralentisse­nt que là et accélèrent après, on n’est pas plus avancé », illustre-t-elle.

Même son de cloche du côté de Caa-québec.

« Est-ce que notre comporteme­nt sur la route va être guidé par une applicatio­n ? C’est notre conscience et notre jugement, qu’on devrait exercer en tout temps », dit le porte-parole Pierre-olivier Fortin.

« Si les limites de vitesse existent, c’est pour qu’elles soient respectées. Point à la ligne. Si chacun respectait le code de sécurité routière, on n’aurait pas besoin de ces applicatio­ns mobiles », lance pour sa part Erick Abraham, ingénieur mécanique et associé de recherche à l’école Polytechni­que de Montréal.

GARE AUX DISTRACTIO­NS

Mais pour le Conseil canadien de la sécurité, ces applicatio­ns peuvent pourtant être utiles et aider à améliorer le bilan routier.

« On prône la prévention. À notre avis, ça rend les conducteur­s plus prévoyants, et sachant qu’ils pénètrent dans une zone à risque de contravent­ions, ils vont ralentir », indique le porte-parole de l’organisme, Lewis Smith.

À condition que l’applicatio­n ne soit pas trop « intrusive et distrayant­e », nuance-t-il.

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