Loranger pilotera les Condors
Il prendra la relève de Julien Campbell
Marc Loranger sera le pompier en chef des Condors de Beauce-appalaches.
Dans une situation d’urgence en raison du congédiement inattendu, mercredi dernier, de Julien Campbell qui a été impliqué dans une bataille dans un bar, les Condors devaient dénicher un nouvel entraîneur-chef rapidement et ils ont misé sur un pilote d’expérience pour rassurer tout le monde.
« Je sais que j’aurai des feux à éteindre, a imagé Loranger. Ça fait partie de la situation et je comprends très bien. Les joueurs vivent une situation qui n’est pas facile et je suis là avant tout pour les aider et travailler pour eux. Ça prenait une solution rapide parce que tu ne veux pas que le brasier devienne hors de contrôle. »
Libre comme l’air depuis que les Gaiters de Bishop’s n’ont pas renouvelé son contrat au terme de la dernière saison, Loranger retrouvera un visage connu dans l’entourage des Condors.
« Guillaume [Blouin] a joué pour nous quand j’étais coordonnateur défensif avec le Vert & Or de l’université de Sherbrooke, a souligné Loranger au sujet du responsable des sports de Beauce-appalaches. Je l’ai aussi formé à ses débuts comme entraîneur avec le Vert & Or après sa carrière. Dans l’urgence, tu penses à des gens que tu connais et c’était un naturel qu’il regarde en ma direction. En raison des contraintes d’éloignement [Loranger réside à Sherbrooke], ce n’était pas l’idéal, mais néanmoins la meilleure solution. »
SUR PLACE DÈS AUJOURD’HUI
Rencontré par Blouin vendredi dernier, Loranger a accepté l’offre dimanche soir. Il sera à Saint-Georges aujourd’hui pour rencontrer les joueurs et les entraîneurs adjoints. « Si les adjoints à temps plein [Marc-olivier Dubé et Félix Tessier-waddel] manifestent l’intérêt à demeurer en place, ils seront les bienvenus. Tout ce que je demande, c’est qu’ils s’investissent et qu’ils soient prêts à échanger sur leurs façons faire. »
Loranger frappera-t-il en relève seulement cette saison ou s’engagera-t-il pour une plus longue période ? « Les dirigeants m’ont dit qu’ils aimeraient m’avoir à long terme, mais ce n’est pas ma préoccupation pour le moment. Je veux les aider et on discutera par la suite. Le plus important est ma famille et la carrière de mon épouse. Il n’y a rien de mal à coacher à long terme dans le circuit collégial. Je ne pensais pas me trouver un emploi à temps plein à ce temps-ci de l’année. Parce qu’il y a toujours une équipe qui a des besoins, j’aurais donné un coup de main à l’automne. J’étais sur le point d’offrir mes services à une équipe de la LCF comme recruteur. »