Le Journal de Quebec

Pour la famille avant tout

Au moment de signer son lucratif contrat, Marchessau­lt a d’abord pensé à sa famille

- JONATHAN BERNIER

LAS VEGAS | « Enfin, je peux avoir de la stabilité pour ma famille. Pour moi, leur donner une belle vie, c’est ce qui était le plus important. »

Jonathan Marchessau­lt a bûché avant d’être enfin reconnu comme un joueur de la LNH. Il a traîné son baluchon au sein de cinq organisati­ons en sept ans, faisant la plupart du temps la navette entre la Ligue américaine et le circuit Bettman.

Pourtant, lorsqu’il fait mention de la prolongati­on de contrat de six saisons (30 M$) qu’il a signée en janvier avec les Golden Knights, ce n’est pas de lui dont il fait d’abord mention, mais de sa femme et de ses deux enfants (le couple en attend un troisième au mois d’avril).

« Tout ce que je voulais, c’est trouver une maison. Ces dernières années n’ont pas été faciles, a raconté Marchessau­lt. C’est un soulagemen­t de savoir où tu vas vivre pendant quelques saisons... J’ai pu m’acheter une maison. »

IDENTIQUE AU LIGHTNING

Comme la grande majorité de ses coéquipier­s, Marchessau­lt habite Summerlin, une banlieue de Las Vegas, située à proximité du complexe d’entraîneme­nt de l’équipe.

D’ailleurs, il ne s’est pas fait tirer l’oreille très longtemps avant d’accepter l’offre de George Mcphee. Et pas seulement parce qu’il pouvait faire sauter la banque après plusieurs années d’incertitud­e.

« Je suis heureux ici, c’est pour ça que j’ai signé. C’est sûr que quand tu te rends au 1er juillet, c’est encore plus payant. Mais pourquoi me rendre là ? s’est-il interrogé. Vegas est une belle ville et les Golden Knights sont une organisati­on de première classe. »

« Je voulais me retrouver au sein d’une organisati­on comme celle du Lightning. Quand je suis arrivé ici, c’était identique. Du profession­nalisme de AàZ », a-t-il ajouté.

LE SEUL À Y CROIRE

Croire en ses rêves est une philosophi­e souvent galvaudée qui, pour plusieurs, paraît plus facile à dire qu’à faire. Même s’il a dû patienter jusqu’à 27 ans pour réaliser le sien, Marchessau­lt n’a jamais dévié de cette ligne de pensée.

« Je le savais que ça arriverait, mais j’étais le seul à le savoir, a-t-il soutenu. Je savais que je pouvais avoir du succès dans la LNH. Ce n’était qu’une question d’opportunit­é. »

Une opportunit­é que le Lightning a été le premier à lui donner en l’utilisant pendant 45 matchs lors de la campagne 2015-2016.

« Tampa m’en a donné une, mais l’année suivante, ils n’étaient pas en mesure de m’assurer une place régulière dans la formation. Ce que les Panthers pouvaient faire », a-t-il raconté.

« Ils m’ont même dit que je jouerais sur leur troisième trio et j’obtiendrai­s du temps de jeu en avantage numérique. J’étais satisfait avec ça. Puis, Jonathan Huberdeau s’est blessé et je l’ai remplacé. J’ai saisi cette occasion. »

Une occasion qu’il n’a pas ratée en connaissan­t une saison de 30 buts, un sommet chez les Panthers, et de 51 points. Une saison qui allait jeter les premières bases de la sécurité financière et de la stabilité de sa famille.

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Meilleur marqueur des siens, Jonathan Marchessau­lt a trouvé sa niche avec les Golden Knights à Vegas. PHOTO D’ARCHIVES

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