Surprise de taille pour Killick
SEEFELD, AUTRICHE | Toc ! Toc ! Toc! « Tu vas aux Jeux olympiques. »
C’est le message qu’a reçu Graeme Killick, jeudi soir, lorsque l’entraîneur Louis Bouchard est venu cogner à sa porte.
Killick s’était résigné quelques heures plus tôt à ce que le Canada n’obtienne pas de postes supplémentaires, mais la situation a tourné au positif durant la journée. La Fédération internationale de ski (FIS) a finalement accordé un 11e poste au pays suite au désistement d’autres nations et à l’exclusion de certains skieurs de Russie.
« Il était autour de 22 h et j’étais en train d’échanger avec mes parents pour leur expliquer la situation. J’ai entendu frapper à la porte et c’était Louis et Simon (Boisvert, l’un des farteurs). J’étais sous le choc. Je pensais que je rêvais parce que jusqu’à ce moment, la déception de ne pas aller aux Jeux avait été difficile à prendre. On s’est mis à hurler », a raconté le natif de Fort Mcmurray.
Killick avait rempli les critères de qualification l’an dernier, mais, après un début de saison difficile, Ski de fond Canada l’a remis à Louis Bouchard comme un « projet » à remonter d’ici aux Jeux.
« Il pourrait causer une surprise », s’avance prudemment l’entraîneur québécois.
LES RÔLES ASSIGNÉS
Cette nomination ultime permet d’identifier les rôles que jouera chaque membre de l’équipe durant les Jeux. Alex Harvey sera le seul à s’exécuter dans les épreuves de distance et de sprint. Devon Kershaw, Knute Johnsgaard et Killick compléteront le maximum de quatre concurrents d’un même pays en distance, tout comme Len Valjas, Jesse Cockney et Russell Kennedy en sprint.
Chez les dames, seulement quatre ont obtenu leur sélection et s’élanceront donc dans toutes les épreuves, soit les Québécoises Cendrine Browne et Anne-marie Comeau, ainsi que Dahria Beatty et Emily Nishikawa, toutes deux du Yukon.