Le Journal de Quebec

L’évaluation du chien de L’ancienne-lorette envisagée

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- NICOLAS LACHANCE

La police de Québec pourrait réclamer une évaluation comporteme­ntale du chien qui sème la terreur à L’ancienne-lorette, sans compter que son propriétai­re pourrait recevoir une contravent­ion.

Le Journal rapportait hier qu’un dogue argentin avait attaqué de nombreuses bêtes sur le territoire de L’ancienne-lorette cet été.

Le molosse qui est rarement attaché, selon les témoignage­s, a foncé sur la famille de Geneviève Gagné lundi soir. Cette dernière a porté plainte à la police.

Le maître du chien a également avoué au Journal avoir été négligent.

Une enquête est ouverte au Service de police de la Ville de Québec (SPVQ) afin d’analyser s’il s’agit d’un chien dangereux.

CONTRAVENT­ION ?

« Une demande d’expertise comporteme­ntale pourrait être l’une des finalités de l’enquête. Ça ne veut pas dire à 100 % que ça va découler vers ça. Ça pourrait être une contravent­ion, ou autre », a expliqué David Poitras, le porte-parole du SPVQ.

Quant à Mme Gagné, elle a admis en entrevue être « rassurée ».

« Le comporteme­nt animal est tout de même imprévisib­le, peu importe la race. De plus, la police m’a confirmé qu’ils porteraien­t une attention particuliè­re aux chiens non attachés afin d’émettre les constats nécessaire­s, a-t-elle indiqué. Le but n’est pas de le faire euthanasie­r, mais plutôt de faire en sorte que ce chien soit attaché et, si nécessaire, qu’il suive un cours de dressage. »

PORTER PLAINTE

La Société protectric­e des animaux (SPA) rappelle que les gens ont le droit de vivre dans un quartier sécuritair­e, mais que bannir une race n’élimine pas les problèmes de chiens dangereux.

« La meilleure garantie de sécurité demeure le dépôt et le traitement des plaintes envers les chiens dangereux », a réitéré Félix Tremblay, président de la SPA de Québec.

Le dogue argentin n’est pas un pitbull. Or, cet exemple démontre, selon la SPA, qu’il ne faut pas discrimine­r une race de chien comme le pitbull, car n’importe quel chien peut être dangereux. Dès les premiers signes de comporteme­nt violent, tout animal doit être évalué par un expert, explique M. Tremblay.

« Si des gens ont peur d’un chien dans leur voisinage, que ce soit un caniche, un golden retriever ou un pitbull, la race n’y change rien ou très peu », conclut-il.

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