Marcel Groleau veut rester à la tête de L’UPA
Marcel Groleau, président de L’UPA, n’a pas tardé à annoncer qu’il solliciterait un 4e mandat en décembre prochain, alors que la période de mise en candidatures n’est pas encore amorcée.
M. Groleau occupe les fonctions de président de L’UPA depuis 2011. Il était précédemment président de la Fédération des producteurs de lait du Québec. Toujours élu par acclamation, il est trop tôt pour savoir si M. Groleau aura à affronter de l’opposition. Les candidats intéressés attendent novembre pour se manifester.
29 000 ENTREPRISES AGRICOLES
Profitant du fait qu’il a été élu membre du comité d’audit de la World Farmer’s Organisation, M. Groleau a choisi de faire connaître ses intentions de rester président général de L’UPA qui regroupe pas moins de 29 000 entreprises agricoles.
Les derniers mois ont été fort occupés pour le président de L’UPA qui a dû défendre à plusieurs reprises le système de gestion de l’offre qui prévaut actuellement au Canada. On a vu ce système s’inscrire au programme politique avec les élections à la chefferie du Parti conservateur.
C’est sans compter les négociations des traités commerciaux Canada-europe et Transpacifique et la remise en question de L’ALENA.
LE TON A CHANGÉ
Évidemment, les relations tendues entre l’ex-ministre de l’agriculture Pierre Paradis n’ont rien fait pour améliorer les choses. L’arrivée de Laurent Lessard a été plutôt bien accueillie par l’industrie.
Le ton a changé positivement entre L’UPA et le gouvernement du Québec, faiton savoir dans les coulisses de l’organisation. Comme il a occupé à trois reprises les fonctions de ministre de l’agriculture, M. Lessard a la réputation de bien connaître ses dossiers.
Le prochain mandat du président de L’UPA risque de ne pas être plus reposant. Plusieurs dossiers chauds pourraient retenir l’attention comme la taxation municipale des terres agricoles, dont le problème reste entier avec le report de la réforme Paradis.
Les élections de L’UPA auront lieu en décembre.