Une soirée spéciale pour Frédérick Gaudreau
AGENCE QMI | Malgré l’absence des joueurs de centre Ryan Johansen et Mike Fisher, les Predators de Nashville ont encore une fois démontré beaucoup de caractère pour remporter le cinquième match de la finale de l’association de l’ouest contre les Ducks au compte de 3 à 1, samedi à Anaheim.
L’entraîneur-chef de l’équipe du Tennessee, Peter Laviolette, a ainsi fait appel aux services du Québécois Frédérick Gaudreau, qui comptait seulement neuf matchs d’expérience dans la Ligue nationale de hockey.
Le Bromontois a démontré l’aplomb d’un vétéran, particulièrement dans le cercle des mises en jeu, où il a affiché une efficacité de 71 % (10 en 14) contre la meilleure équipe du circuit Bettman dans cette catégorie.
«J’ai simplement tenté de demeurer concentré sur ce que j’avais à faire et d’apprécier chaque seconde de cette soirée. Je suis vraiment heureux de cette victoire», a-t-il confié au Nhl.com après la rencontre.
«J’ai pris ça une mise en jeu à la fois et je suis satisfait du résultat.»
L’athlète de 24 ans, qui a passé 11 min 40 s sur la patinoire, n’a aucunement été intimidé par la présence des Ryan Getzlaf, Ryan Kesler et Antoine Vermette.
«Tu dois être capable de rester concentré, malgré tout ce qui te passe par la tête. C’est un rêve qui devient réalité, mais en fin de compte, tu as un travail à faire», a-t-il ajouté.
«J’avais des frissons. C’est un rêve et simplement de pouvoir en faire partie, c’est spécial.»
DES COÉQUIPIERS IMPRESSIONNÉS
La performance de Gaudreau n’est certainement pas passée inaperçue dans le vestiaire des Predators, qui mènent maintenant la série 3-2.
«C’était son premier match en carrière en éliminatoires et on aurait dit qu’il joue dans cette ligue depuis 10 ans», a commenté Filip Forsberg.
De son côté, Laviolette était bien heureux de sa décision.
«Il a obtenu une opportunité de se faire valoir et il a été excellent», a dit le pilote.
Les Predators tenteront maintenant d’obtenir leur billet pour la finale de la Coupe Stanley, ce soir, ce qui serait une première dans leur histoire.
«Tu ne peux pas t’empêcher d’y penser, a expliqué Pekka Rinne. Tu penses à lundi et à la chance qui s’offre à nous. C’est le rêve de tous de prendre part à la finale de la Coupe Stanley.»