Ils s’attendent à un été chargé

Certains restaurateurs pensent offrir leurs services un minimum de 100 jours

Les restaurateurs qui ont été sélectionnés pour participer au projet pilote sur la cuisine de rue s’attendent à un été chargé à Québec.

Évelyne Auger et Nicolas Lavigne, propriétaires de Côtes-à-côtes Traiteur étaient aux anges après avoir appris la nouvelle.

«On est très contents. Soulagés, même, parce qu’on a travaillé fort dans les dernières semaines. C’est une belle réussite», s’exclame Mme Auger.

Ils en sont aux derniers préparatifs avant de mettre leur camion sur la route. Avec sa spécialité, les côtes levées, celuici circulera aussi dans les événements privés et corporatifs cet été dès la mimai.

Avec le permis de la Ville, cela leur fera un été bien rempli. Mme Auger s’at- tend à offrir un minimum de 100 jours de présence dans les rues de Québec, de juin à octobre.

«Ça nous offre une magnifique visibilité, un contact direct avec la clientèle de Québec qu’on voit moins, puisqu’on est situés dans un secteur très touristique.»

Maxime Jacob, qui est copropriétaire de Food Fighters 504 avec Philippe Hammond, se réjouissait lui aussi d’avoir été choisi. Pour leur deuxième été sur la route, leur agenda est surchargé. «Ça avait tellement bien été l’an dernier que cette année, on est overbookés », raconte Maxime Jacob.

PARCS INDUSTRIELS

«Ça aurait été l’fun qu’ils assignent des camions dans les parcs industriels», nuance-t-il, par contre. «Peut-être que ça sera ajusté pour la deuxième année du projet pilote.»

Étienne Nadeau, chef propriétaire des Recettes Paumées, commence lui aussi sa deuxième saison. Il voit l’expérience comme une occasion de sortir le camion plus souvent, la semaine, et aussi d’offrir plus de stabilité aux employés.

«C’est un projet pilote, on ne sait pas trop à quoi s’attendre en termes d’achalandage. On va s’essayer, on va voir ce que ça donne. C’est une année de test, autant pour nous que pour la Ville de Québec.»

FILTRER LES SITES

Mikaël Garneau, gérant du restaurant Le Chic Shack dans le Vieux-québec et du Chic Shack mobile, croit lui aussi qu’il faudra faire un tri dans les emplacements.

«Il y a de très bons sites proposés par la Ville, il y a de moins bons sites aussi. Il va falloir filtrer tout ça, aller voir les emplacements et s’accoutumer à l’achalandage, mais c’est certain qu’on veut opérer au quotidien.»