Le Journal de Quebec

PORTRAIT D’UN ATHLÈTE GABRIELLE CARLE DE PÈRE EN FILLE

- Caroline Généreux Collaborat­ion spéciale

Gabrielle Carle n’a pas peur des défis! Celle qui a participé aux Jeux olympiques de Rio à titre de réserviste se prépare déjà pour les Jeux de 2020. Mais avant d’en arriver là, la jeune joueuse de soccer vise une participat­ion à la prochaine Coupe du monde U20, en 2018, ainsi qu’à la Coupe du monde senior, en 2019.

D’où vient ta passion pour le soccer?

Elle me vient principale­ment de mon père qui m’a initiée au soccer lorsque j’avais 5 ans. C’est aussi lui qui a été l’entraîneur de l’équipe pour laquelle j’ai joué de l’âge de 8 à 16 ans. Cette grande passion pour mon sport m’a amenée à quitter Québec pour aller vivre en famille d’accueil à Montréal. Ainsi, j’ai eu l’occasion de pouvoir m’entraîner avec les équipes du Québec chaque après-midi. Par la suite, j’ai continué mon ascension jusqu’à ce que je me taille une place au sein de l’équipe senior.

Un des plus grands défis que tu as relevés à ce jour au niveau sportif?

Lors des sélections pour les qualificat­ions de la Coupe du monde U17, j’ai laissé le stress m’envahir. Puisque je n’étais pas au meilleur de mes capacités, j’ai été retranchée. Cette situation fut assez difficile pour moi car c’était la première fois que cela m’arrivait. À partir de ce moment, je me suis promis de ne plus jamais me laisser affecter par le stress.

Comment se déroulent tes entraîneme­nts?

À cette période de l’année, je prends part à deux séances de conditionn­ement physique, deux de musculatio­n, un match et trois entraîneme­nts sur le terrain, et ce, chaque semaine. De plus, chacun de mes entraîneme­nts de soccer comporte un thème différent, par exemple, le travail défensif ou offensif, les transition­s offensives ou défensives, etc.

Quels conseils donnerais-tu à un jeune désirant poursuivre sur ta voie?

Je lui dirais d’y croire et de ne pas avoir peur de rêver grand! Avant de pouvoir accomplir quoi que ce soit, il faut d’abord avoir un but et un rêve. Ensuite, je lui dirais de ne pas avoir peur de sortir de sa zone de confort. C’est souvent là que les apprentiss­ages se font et que la magie opère. Et finalement, je lui dirais que c’est dans les moments les plus difficiles qu’il faut persévérer et ne pas abandonner.

Pourquoi avoir choisi les sciences de la nature comme programme d’études?

Ce domaine m’intéresse car j’aimerais étudier en médecine après ma carrière en soccer. En plus d’en apprendre davantage au sujet du corps humain et de son fonctionne­ment, le programme de médecine m’offrira la chance d’aider les gens. Je ne sais pas encore dans quel domaine j’aimerais me spécialise­r mais je sais que je souhaitera­is être médecin sans frontières pour aider les pays dans le besoin.

Quels sont tes trucs pour arriver à concilier les études et le sport?

Tout d’abord, il est important d’avoir une bonne communicat­ion avec ses professeur­s. Lorsque je suis en compétitio­n, je les avise afin de ne rien manquer de la matière vue en classe. Une autre façon pour moi d’arriver à tout concilier est de me créer des guides d’étude. Ainsi, lorsque je suis en compétitio­n, il est facile pour moi de planifier les travaux scolaires que je dois accomplir chaque jour.

Que représente­nt pour toi les études?

Les études sont très importante­s. Si je désire devenir médecin, je ne dois pas négliger mes études au profit de la pratique de mon sport. Je dirais aussi que les études me permettent de garder les deux pieds sur terre lorsque la pression se fait sentir au soccer. Elles me font réaliser que la majorité de ma vie sera passée à exercer un métier et non à jouer au soccer.

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