La grève prolongée jusqu’au 26 mars à l’université Laval
Le Syndicat des employés dit vouloir « maintenir la pression » jusqu’à l’obtention d’une entente de principe
Le conflit s’étire à l’université Laval. En grève depuis le 21 février, le syndicat des employés prolonge le débrayage jusqu’au 26 mars.
Le Syndicat des employés et employées de l’université Laval (SEUL) a initié un contact avec la direction pour savoir si l’employeur était prêt à reprendre les négociations sur les bases de la proposition syndicale. Une réponse est attendue aujourd’hui, mais le syndicat a tout de même décidé de prolonger la grève «pour maintenir la pression», a indiqué le conseiller syndical Éric-jan Zubrzycki. «On va continuer la grève tant et aussi longtemps qu’il n’y aura pas d’entente de principe. On n’a plus confiance», a-t-il ajouté.
NOUVEAU VOTE RÉCLAMÉ
Après trois semaines de grève sur le campus, des employés syndiqués ont ré- clamé un nouveau vote afin de décider si le débrayage doit se poursuivre ou non.
La demande pour la tenue d’une assemblée générale spéciale a été transmise au syndicat hier avant-midi. Elle est appuyée par une cinquantaine de membres, comme le prévoient les statuts et règlements du syndicat.
«Nous demandons un nouveau vote sur la pertinence de maintenir ou de mettre un terme à la grève en cours», peut-on lire dans le courriel envoyé par Pauline Brousseau, une des employés membres du SEUL à l’origine de cette initiative.
UN ARBITRE BIENTÔT ?
Cette dernière estime qu’il est temps de mettre un terme à la grève puisque le litige concernant les régimes de retraite se retrouvera bientôt entre les mains d’un arbitre du ministère du Travail.
De son côté, le conseiller Éric-jan Zubrzycki juge que cette demande est irrecevable, pour des raisons de procédures liées à l’interprétation des statuts et règlements du syndicat.