La « French Connection » du Jazz de l’utah
Rudy Gobert et Boris Diaw remportent du succès
AGENCE QMI | Les amateurs de hockey du Québec ont connu la «French Connection» dans les années 1970 avec Gilbert Perreault, Richard Martin et René Robert dans l’uniforme des Sabres de Buffalo, mais voilà qu’un duo français se signale peu à peu avec ce même sobriquet dans la NBA.
Ils se nomment Rudy Gobert et Boris Diaw et évoluent pour le Jazz de l’utah.
«C’est bien de pouvoir compter sur un vétéran, sur quelqu’un qui est originaire de mon pays, spécialement Boris», a vanté Gobert, dans une entrevue diffusée récemment sur le site web du Jazz.
À 24 ans, Gobert fait partie des grands responsables des succès de la formation de l’utah depuis le début de la saison. S’il marque 13 points par match en moyenne, le natif de Saint-quentin, en France, s’illustre d’autant plus grâce à son jeu défensif. Ses autres statistiques rappellent donc ses 12,8 rebonds et ses 2,5 blocs par partie. Il mène d’ailleurs la NBA dans cette dernière catégorie avec un total de 149 blocs.
«Sur le terrain, il prend les bonnes décisions et au bon moment, a ajouté Gobert à propos de Diaw. Il m’aide beaucoup en me montrant comment jouer de façon agressive.»
DES COMPLIMENTS
Diaw, 34 ans, ne tarit pas d’éloges pour son jeune coéquipier. Reconnaissant évidemment les prouesses de Gobert en défensive, il salue aussi son efficacité pour ajouter quelques points à chaque partie.
«Il est un bel atout en attaque et on l’utilise beaucoup quand il est présent sous le panier», a noté celui qui est plutôt originaire de Cormeilles-en-parisis.
«Ça n’arrive pas souvent dans une carrière et je me sens chanceux de vivre ça», a poursuivi Diaw sur le fait de jouer avec son jeune compatriote français.
Beaucoup moins utilisé, Diaw maintient pour sa part une moyenne de 4,7 points par match. Avant de se joindre au Jazz cette saison, il a aussi évolué avec les Hawks d'atlanta, les Suns de Phoenix, les Bobcats de Charlotte et les Spurs de San Antonio plus tôt dans sa carrière.