Des échantillons de Pékin 2008 révèlent 31 nouveaux cas
Lausanne | (AFP) Trente et un sportifs issus de 12 pays et six disciplines ayant participé aux Jeux olympiques de Pékin ont été déclarés positifs après de nouvelles analyses de leurs échantillons de 2008 et pourraient être exclus des Jeux olympiques de Rio cet été, a annoncé le Comité international olympique (CIO) hier.
«Le Comité international olympique a retesté 454 échantillons des Jeux de Pékin en 2008. Ces nouvelles analyses font suite à un travail avec l’agence mondiale antidopage (AMA) et les fédérations internationales», a indiqué dans un communiqué le CIO, qui entend «empêcher tous les dopés de participer aux Jeux de Rio».
Aucun nom d’athlètes, de pays ou de sports n’a pour le moment été révélé par le CIO.
Pour les Jeux de Londres en 2012, l’instance suprême de l’olympisme a également procédé à 250 nouvelles analyses, dont les «résultats seront publiés prochainement».
LA RUSSIE
En novembre 2015, L’AMA a accusé la Russie de dopage organisé à l’échelle du pays, dans une enquête qui a abouti à la suspension provisoire de tous les athlètes russes des compétitions internationales jusqu’à nouvel ordre et à la levée de l’accréditation du laboratoire antidopage russe.
L’ancien patron de ce laboratoire, Grigori Rodtchenkov, désormais réfugié aux États-unis, a assuré vendredi dans les pages du
New York Times que des dizaines d’athlètes russes, dont 15 médaillés olympiques, auraient profité d’un système de dopage organisé et supervisé par Moscou et ses services secrets lors des Jeux olympiques de Sotchi, en 2014.
À la suite de ces accusations, le CIO a aussitôt demandé à L’AMA de lancer une enquête. De son côté, l’instance olympique va mettre à contribution le laboratoire antidopage de Lausanne (Suisse), «où sont conservés les échantillons de Sotchi pendant 10 ans», pour procéder à de nouveaux tests, en coopération avec L’AMA.