Le fire éteint par Drogba
Sept buts, un tour du chapeau de Didier Droga et 20 801 partisans en délire, pas mal pour une belle soirée de soccer au stade Saputo qui s’est terminée par une victoire de 4 à 3 de l’impact sur le Fire de Chicago.
Les deux équipes se sont livré un match de fou où les avances n’ont pas tenu longtemps.
Après une première demie qui s’est terminée 2 à 2, les deux équipes ont ouvert le jeu dans les 45 dernières minutes.
Il y a eu la douche d’eau froide quand Kennedy Igboananike a converti un coup de pied de coin de Gilberto en but à la 59e minute.
Mais c’était avant que le show Drogba ne se mette vraiment en marche.
DOMINANT
Ayant marqué son premier but avec l’impact en première demie, Drogba a pris les choses en main en inscrivant son second à la 61e.
Il a profité d’une remise en jeu un peu rapide d’ignacio Piatti sur un coup franc, se retrouvant fin seul devant Sean Johnson qu’il a battu d’un tir dans la lucarne.
L’attaquant vedette n’allait pas s’arrêter là; il a complété son tour du chapeau quatre minutes plus tard.
Sur un centre de Calum Mallace, il y est allé d’une volée que Johnson a repoussée en hauteur, Drogba a récupéré de la tête pour finir le travail.
Drogba, qui a joué tout le match, a été impressionnant à tous les égards, étant aussi dominant en jeu aérien avec un nombre incalculable de duels remportés.
NERVEUX
L’impact a paru nerveux en début de match et a mis du temps à prendre son rythme.
Le décollage a eu lieu à la 27e minute, quand Didier Drogba a soulevé la foule avec son premier but dans le maillot bleu.
L’ivoirien a reçu un beau centre de Ni- gel Reo-coker, puis a bien contrôlé la balle en se retournant pour décocher un tir qui n’a laissé aucune chance à Sean Johnson.
Les dizaines de milliers d’adolescentes réunies au Stade olympique pour le concert de One Direction en ont probablement ressenti des vibrations.
MINUTES FOLLES
Les deux équipes ont ensuite disputé des minutes folles, Chicago marquant deux fois et l’impact une fois en l’espace de huit minutes.
L’avance montréalaise n’a pas tenu longtemps, puisque Maxim Tissot a fait trébucher Harry Shipp dans la surface, ce qui a permis au Fire d’obtenir un tir de pénalité.
Jeff Larentowicz a créé l’égalité 1 à 1 à la 37e minute en tirant à gauche alors qu’evan Bush s’était projeté en direction opposée.
BUTS RAPIDES
Le feu d’artifice n’était pas fini. Wandrille Lefèvre a redonné une priorité d’un but aux locaux sur un coup de pied de coin de Marco Donadel.
Sa tête d’un angle serré a dévié sur le poteau gauche à la 42e. Il s’agissait de son second de la saison.
La fête a été de courte durée puisqu’à peine le ballon remis en jeu, le Fire a mis de la pression en territoire de l’impact.
Patrick Nyarko y est allé de plusieurs bons contrôles, mais c’est finalement Kennedy Igboananike qui a glissé un ballon entre les jambes de Donny Toia pour Gilberto, qui a surpris Bush à la 44e.
DIFFICILE EN DÉFENSE
Privé de Laurent Ciman, Ambroise Oyongo et Eric Miller, Mauro Biello a eu recours à une jeune unité défensive composée de Wandrille Lefèvre, Donny Toia et Maxim Tissot, avec le vétéran Nigel ReoCoker à droite.
Le quatuor n’a pas connu un match de tout repos, manquant de cohésion et étant pris au dépourvu à plusieurs reprises.
Tissot, qui a peu joué comme défenseur cette saison, a constamment été la cible du Fire.
La bonne nouvelle, c’est que Reo-coker a connu un match honnête à droite, poste où il n’a pas souvent obtenu des résultats probants.