Vélo et nids-de-poule
Dimanche 5 juillet. Une très belle journée pour un cycliste qui décide de partir faire sa promenade dominicale à vélo. Lunettes de soleil et casque sur la tête, les premiers coups de pédale se déroulent tout à fait normalement jusqu’à ce virage, à l’angle de Saint-joseph et Garnier.
Au moment où le cycliste entame son virage, il ne voit pas encore les deux énormes nids-de-poule, au tout début de la rue Garnier.
Il en évite un, mais sa roue avant se plante dans le deuxième. Il perd le contrôle de son vélo et vient percuter une voiture en stationnement. Les dommages causés à la voiture montrent la violence du choc: aile avant enfoncée, parechoc avant arraché, pneu avant coupé.
Après examen par des paramédicaux, heureusement, plus de peur que de mal pour le cycliste. Les genoux, une main et l’épaule sont ensanglantés, mais par chance, aucune fracture. Le chandail déchiré, lui, est à mettre aux vidanges. Quelle chance! Car cela aurait tellement pu tourner au drame, comme on l’a vu à plusieurs reprises par le passé.
Alors aujourd’hui je suis en colère et je m’interroge: que faut-il faire pour que la Ville de Montréal comprenne que ces trous sur la chaussée sont à la fois une plaie pour les amortisseurs de nos voitures, mais aussi, et surtout, un réel danger pour la vie de nos cyclistes.
Ironiquement, signalons que, dans ce secteur, un système de vignettes a été imposé aux résidents depuis le mois d’avril dernier. Est-il donc normal de «louer» un espace dangereux et défectueux? Je vous pose la question, monsieur le maire... Thibaut Farrié, le propriétaire du véhicule endommagé