Des résidents de Stoneham inquiets après le dynamitage
Les victimes seront indemnisées, dit l’entrepreneur
Les résidents touchés par le dynamitage raté survenu vendredi à Stoneham-et-Tewkesbury ont fait part de leurs inquiétudes et de leur mécontentement au conseil municipal lundi soir.
« J’ai manqué de mefaire tuer » , a lancé, bouillant d’émotion, le sinistré Guy Moisan à la période de questions.
Le propriétaire qui réside sur l’avenue Tewkesbury en avait gros sur le coeur concernant les travaux effectués sur le chantier du projet résidentiel Aube 260, géré par Allen Entrepreneur général.
La pluie de roches qui a endommagé plusieurs résidences, automobiles et biens a certes été la goutte qui a fait déborder le vase, mais les résidents du secteur ont critiqué de nombreuses façons de faire de l’entrepreneur.
La force des explosions créées par le dynamitage et le non-respect de l’horaire des travaux ne sont que quelquesunes des pratiques que les citoyens ont décriées au micro.
«Je suis super inquiète du moment où ils vont recommencer [le dynamitage]», a affirmé Nathalie Beaulieu, qui craint que son puits artésien puisse subir les contrecoups des dynamitages.
INDEMNISATIONS
Par ailleurs , l’entrepreneu r Allen Entrepreneur général a confirmé hier que les sinistrés devraient être indemnisés par son assureur.
Avare de commentaires depuis les événements, la présidente de la compagnie a confirmé cette information au Journal. Annie Allen assure que les experts en as-
surances et en sinistres ont été dépêchés sur les lieux rapidement après l’incident dans le secteur de Vermont-sur-le-lac.
«On n’a pas donné de nouvelles aux médias tout de suite parce qu’on s’est occupé des gens qui ont subi des dommages, pour s’assurer que tout soit bien. Je peux vous dire qu’on avait de s équipes sur le terrain pour s’assurer que les citoyens soient rencontrés. On collabore avec la CSST et toutes les ins-tances», assure la femme d’affaires, qui prend la situation très au sérieux.
Suspendus depuis vendredi, les travaux de dynamitage ne pourront reprendre qu’à la toute fin de l’enquête menée par la CSST. Cette décision est survenue à la suite d’une rencontre d’un pe u moins d’une heure tenue hier matin, entre les représentants d’allen et le maire, à la demande de ce dernier.