Le Journal de Quebec

LETTRES Les masqués nuisent aux étudiants et aux travailleu­rs

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Les déclaratio­ns publiques de Mme Lise Bissonnett­e, de M. Bernard Landry et de M. Gilles Duceppe, qui dénoncent les gens masqués et qui approuvent l’interventi­on policière sur le campus dans des cas extrêmes, sont des plus réconforta­ntes.

Les gens masqués n’ont pas leur place sur un campus universita­ire.

Nous avons actuelleme­nt trois enfants à l’université. Devant les méfaits qui ont été commis dans certains établissem­ents de L’UQAM, nous nous réjouisson­s que nos enfants ne fréquenten­t pas cette institutio­n (heureuseme­nt, notre fille a décidé de s’inscrire à L’UQO plutôt qu’à L’UQAM en septembre 2014). Les images de gens masqués sur le campus de L’UQAM ont fait le tour de la terre. Dans ce contexte, L’UQAM aura beaucoup à faire pour redorer sa réputation, entachée par les images de gens masqués et de casseurs. Il est malheureux de constater qu’une infime minorité d’étudiants de certaines facultés de L’UQAM ternissent la réputation de toute une institutio­n.

Finalement, nous nous désolons que la présidente du Syndicat des professeur­s de L’UQAM, Mme Michèle Nevert, ait déploré l’interventi­on policière et n’ait pas condamné la présence de gens masqués et le vandalisme qui ont perturbé le déroulemen­t normal des classes sur le campus. Ses positions ternissent l’image des syndicats en donnant l’impression qu’ils appuient tacitement les mouvements anarchiste­s.

Nous croyons que plus de 80 % des contribuab­les québécois (vraisembla­blement plus de 90 %) désapprouv­ent les actes de violence perpétrés récemment sur le campus de L’UQAM. Selon nous, la lettre récente publiée par des étudiants en droit de L’UQAM traduit très bien la désolation de la majorité des étudiants de L’UQAM face à ce dérapage.

Gilles Couturier

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