Le Journal de Quebec

L’UPAC ne déposera aucune accusation contre Saint-augustin

L’unité permanente anticorrup­tion avait saisi des documents en mars 2014

- Jean-luc Lavallée l Jllavallee­jdq

Aucune accusation ne découlera de la frappe de l’unité permanente anticorrup­tion (UPAC) à l’hôtel de ville de Saint-augustin-deDesmaure­s il y a un an, a annoncé hier soir la mairesse suppléante, France Hamel.

Les documents qui avaient été saisis lors de la perquisiti­on du 11 mars 2014 ont été restitués récemment aux autorités municipale­s. «L’UPAC nous a dit qu’il n’y aurait aucune accusation portée contre la Ville de Saint-augustin ou l’ancien directeur Jean-pierre Roy», a déclaré Mme Hamel lors d’une séance régulière du conseil municipal à laquelle assistaien­t plus de 100 citoyens.

«Ils nous ont simplement appelés pour nous dire que l’enquête était close et que M. Roy pouvait aller récupérer ses effets personnels. Ça a été aussi simple que ça», a précisé le directeur général de la municipali­té, Robert Doré.

L’UPAC ne publie pas de communiqué pour annoncer ce genre de nouvelle, se désole Mme Hamel. «On leur a demandé, mais ils ont décliné. Ils ne font aucune déclaratio­n sur aucun dossier», a renchéri M. Doré.

CONGÉDIEME­NT SOUS LA LOUPE

Une dizaine d’enquêteurs avaient débarqué à l’hôtel de ville avec un mandat en vertu de l’article 33 de la Loi sur la corruption. « On e st accusésd ’ avo i r congédié (une personne) pour l’empêcher de dire des choses», avait déclaré Marcel Corriveau à l’époque.

Il faisait référence au congédieme­nt de l ’ ex - greffière e t directrice j uridique Caroline Nadeau, qui a contesté son renvoi devant la Commission des relations du travail et déposé une plainte de harcèlemen­t psychologi­que contre le DG de l’époque, Jean-pierre Roy. Divers médias avaient aussi rapporté que L’UPAC s’intéressai­t à l’octroi d’un contrat à la firme Génio, sans appel d’offres. Cette firme avait contribué au financemen­t de la campagne de Marcel Corriveau en 1997.

ENQUÊTE INTERNE

Des citoyens ont par ailleurs reproché au conseil municipal hier de confier trop de pouvoirs à un seul homme, le directeur général Robert Doré, qui a le mandat d’enquêter à l’interne sur l’administra­tion de la ville depuis 2006. D’autres ont remis en question son indépendan­ce. « Pensez-vous qu’il va être à l’aise?» a lancé André Simard.

Mme Hamel a justifié son mandat ainsi: «À l’interne, vous savez, dans toutes les grandes villes, il y a des vérificate­urs. On pense qu’après 10 ans (depuis la défusion en 2006), il y a lieu de revoir nos façons de faire, de se vérifier, de voir si on ne peut pas faire autrement en prévision de l’avenir.»

 ??  ?? La mairesse suppléante, France Hamel, a déclenché une enquête interne sur les finances de Saint-augustin et a confié le mandat au dg, Robert doré. «On lui demande de regarder depuis 2006 nos façons de faire. Il va nous faire des recommanda­tions de temps à autre, mais il ne fera pas de rapport comme tel», a-t-elle répondu à un citoyen hier soir à l’hôtel de ville.
La mairesse suppléante, France Hamel, a déclenché une enquête interne sur les finances de Saint-augustin et a confié le mandat au dg, Robert doré. «On lui demande de regarder depuis 2006 nos façons de faire. Il va nous faire des recommanda­tions de temps à autre, mais il ne fera pas de rapport comme tel», a-t-elle répondu à un citoyen hier soir à l’hôtel de ville.
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