Le Journal de Montreal

Mary-Sophie Harvey excitée face à la meilleure saison de sa carrière

- RICHARD BOUTIN

PARIS | Mary-Sophie Harvey affichait une mine décontract­ée et son plus beau sourire lorsqu’elle a rencontré les journalist­es avant l’entraîneme­nt de l’équipe canadienne, hier après-midi.

Harvey se sent réellement dans son élément. « À Tokyo, je ne me sentais pas nécessaire­ment à ma place, mais ce n’est plus le cas », a souligné la nageuse de 24 ans native de Trois-Rivières.

« Toute l’équipe a confiance en moi et se sent en sécurité. Je connais la meilleure saison de ma carrière, je suis à mon mieux et je suis excitée de voir où ça va se terminer. »

« À Tokyo, je croyais que mes meilleures années étaient derrière moi et Greg [Arkhurst] m’a convaincue du contraire, d’ajouter Harvey. Je suis contente de lui avoir fait confiance. Je crois maintenant que le meilleur est à venir. »

LES PIEDS SUR TERRE

À moins de 48 heures du coup d’envoi des Jeux, les nageuses gardent les deux pieds sur terre. « On ne se laisse pas emporter par l’excitation et on y va une journée à la fois, a-t-elle mentionné. Ça peut être excitant. J’avais hâte d’expériment­er de vrais Jeux, mais ce n’était pas possible en raison de la pandémie. »

UNE MÉDAILLE DANS LA MIRE

Harvey et ses coéquipièr­es du relais 4 x 100 m libre pourraient donner le ton dès la première journée des Jeux en raflant une première médaille pour le Canada. Confinée aux séries du 4 x 200 m au Japon, Harvey sera cette fois une pièce maîtresse des relais canadiens.

« Ce fut déchirant de me retirer du 100 m papillon et maintenant du 400 m libre après avoir réussi le standard il y a un mois en Italie, mais c’est un bon problème, a-t-elle résumé. La priorité est le 4 x 100 m libre et nous avons de bonnes chances de médaille. Ça va être excitant de participer à la finale. Aux Essais olympiques, c’était crève-coeur d’avoir raté de peu le standard olympique, mais j’ai nagé pour la première fois sous les 54 secondes pour consolider ma place dans le relais. »

« C’est excitant de nager le relais la première journée et il y a moins de stress qu’une épreuve individuel­le, d’ajouter Harvey. On s’appuie toutes l’une sur l’autre.

Il s’agirait d’un sentiment de fierté si on pouvait bien lancer le bal pour la natation, mais aussi pour toute l’équipe canadienne. »

Gagnante du 100 m aux Essais, la plus grande médaillée de l’histoire canadienne, Penny Oleksiak, n’a pas réussi le standard olympique, mais elle aura son mot à dire dans les succès du relais.

« Penny a une petite rage de bien faire et j’aime ça, a souligné Harvey. Elle répond toujours présente quand c’est le temps. On s’est entraînées ensemble en Italie et on se poussait l’une et l’autre. »

LE RELAIS 4 X 200 M ET LES CHINOISES

Le Canada a terminé au pied du podium à Tokyo au relais 4 x 200 m libre alors que les Chinoises avaient remporté l’or. Les nageuses chinoises qui ont testées positifs seront présentes à Paris parce qu’elles ont eu gain de cause en plaidant la contaminat­ion alimentair­e.

« J’ose espérer que nos adversaire­s sont en ordre, a-t-elle imagé. On doit s’assurer d’être sur le podium. J’en ai parlé avec Summer [McIntosh]. Nous sommes les deux seules nageuses de retour du 4 x 200 m de Tokyo et on souhaite prendre notre revanche en montant sur le podium. »

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PHOTO D’ARCHIVES AFP Mary-Sophie est excitée à l’idée de nager dès la première journée des jeux.

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