Le Journal de Montreal

« Qui sait s’il y aura une autre occasion ? »

- JONATHAN BERNIER

EDMONTON | Corey Perry se retrouve dans une situation qu’il connaît maintenant trop bien. Vainqueur de la Coupe Stanley en 2007 avec les Ducks, il s’est incliné à ses trois présences suivantes en finale : 2020 (Stars), 2021 (Canadien), 2022 (Lightning).

Il pourrait donc se retrouver dans le camp des perdants pour la quatrième fois en cinq ans. Dans le vestiaire des Oilers, au lendemain du revers de 4 à 3, il a lancé un véritable cri du coeur.

« Qui sait s’il y aura une autre occasion ? Je vous gage que plus de la moitié des gars dans ce vestiaire ne joueront plus jamais en finale de la Coupe Stanley, a déclaré le vétéran de 39 ans. C’est ce qu’il faut se mettre dans la tête en retournant à la maison aujourd’hui. »

« DIFFICILE À AVALER »

« J’ai joué avec des gars qui n’ont jamais eu cette chance [de jouer en finale de la Coupe Stanley]. Quand tu en as une, tu t’y accroches et tu fais tout en ton possible pour ne pas la laisser s’échapper. »

La situation est d’autant plus choquante pour Perry et ses coéquipier­s qu’ils auraient possibleme­nt mérité un meilleur sort dans le troisième match. Malheureus­ement, ils ont été coulés par un passage à vide d’un peu plus de six minutes en deuxième période.

« Tu te retrouves en arrière 0-3, même si tu as joué un bon match. Ça a été difficile à avaler. Après le match, c’était assez terne dans le vestiaire. Il faut maintenant passer par-dessus. »

SEIZE DE SUITE

Avec le dos au mur, les Oilers s’accrochent à tout ce qui est possible pour garder la plus petite parcelle d’espoir en vie.

Au sommet de leur liste, les séquences de succès traversées au cours de la saison.

« On a connu deux séries de huit victoires et une autre de 16 au cours de la saison, a déclaré Mattias Ekholm, faisant échos aux propos tenus la veille par son entraîneur-chef. Et contre les Stars, on en a gagné trois de suite. Il s’agit juste de gagner la première et de bâtir là-dessus. »

La dernière fois que cette équipe a perdu trois fois de suite, les choses se sont pas mal bien replacées », a indiqué Kris Knoblauch, à propos des revers subis du 14 au 19 décembre.

Un creux de vague suivi de 16 victoires. La différence entre la saison et les séries éliminatoi­res, c’est que les deux mêmes équipes s’affrontent match après match. Pour les Oilers, on parle ici des Panthers. Il n’y a pas de Sharks, de Ducks, de Flyers, de Canadien ou de Kraken comme lors de leur série de 16 gains.

Bonne chance !

 ?? PHOTO REUTERS ?? Jamais bien loin du demi-cercle de Sergei Bobrovsky, Corey Perry tente de déranger le travail du gardien des Panthers pour créer des occasions de marquer pour ses coéquipier­s.
PHOTO REUTERS Jamais bien loin du demi-cercle de Sergei Bobrovsky, Corey Perry tente de déranger le travail du gardien des Panthers pour créer des occasions de marquer pour ses coéquipier­s.

Newspapers in French

Newspapers from Canada