Fini l’alcool pour atteindre les Jeux olympiques
Mary-Sophie Harvey tente de s’améliorer autant à l’extérieur que dans le bassin
La nageuse Mary-Sophie Harvey n’a jamais été dans une aussi bonne forme et dans un aussi bon état d’esprit à quelques heures de se lancer dans ses quatrièmes Essais olympiques.
Forte de sept médailles aux Jeux panaméricains en octobre dernier, de deux victoires au 400 m quatre nages individuel en France et de standards olympiques dans trois épreuves, la nageuse native de Trois-Rivières flotte sur une vague de succès depuis deux ans.
Une discussion avec son entraîneur Greg Arkhurst en janvier 2022 a donné un second souffle à sa carrière.
« J’étais un peu perdue et je me questionnais, a-t-elle souligné. Greg m’a alors dit que je ne serais pas en mesure de me rendre où je voulais si je n’apportais pas de changements. J’ai décidé de le suivre et je suis en bonne posture pour réaliser mon rêve de me qualifier pour une épreuve individuelle. J’aurais eu des regrets si je ne l’avais pas suivi. »
Arkhust est comblé par l’évolution de leur relation.
« Ce fut un peu difficile au début, a-t-il reconnu, mais je n’ai rien à dire depuis janvier 2022. La relation ne fait que s’améliorer. Mary-Sophie a pris de la maturité et c’est vraiment le fun de travailler avec elle. On échange et elle contribue à ce que je devienne un meilleur entraîneur. »
UN MONDE DE DIFFÉRENCES
Harvey dit avoir adopté un mode de vie plus sain pour une athlète de haut niveau.
« Mon entraînement des deux dernières années porte fruit, mais j’ai aussi fait des changements à l’extérieur du bassin. Je me couche plus tôt, je surveille mon alimentation et j’ai éliminé l’alcool. »
C’est avec le sourire aux lèvres qu’Harvey entrevoit les Essais olympiques et avec un plus grand appétit. « Je suis plus sereine qu’aux Essais menant à Tokyo et j’ai beaucoup de plaisir, ce qui fait la grosse différence, a-t-elle raconté. Je n’aurais pas pu demander mieux comme préparation pour les Essais. »