Le Journal de Montreal

Un véritable citoyen modèle en matière de sobriété énergétiqu­e

Un père de famille multiplie les gestes pour économiser de l’argent et aider la planète

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Un père de famille ferme le chauffage dans son logement au début de la période de pointe matinale, après l’avoir surchauffé en fin de nuit. Au-delà des économies financière­s que lui rapporte son mode de vie sobre, il est convaincu que ses gestes aident à garantir un avenir durable à ses enfants.

Avec ses deux filles et sa femme qui est d’origine mexicaine, Denis Boyer vit dans un logement dans l’arrondisse­ment Verdun à Montréal. Il s’agit d’un vrai « crinqué » de la sobriété énergétiqu­e.

« Si tout le monde faisait juste économiser environ un kilowatt, cela représente­rait une économie d’énergie considérab­le », rappelle-t-il.

Durant notre visite, M. Boyer a partagé ses techniques éprouvées pour économiser l’énergie. Avec conviction, il souligne l’importance de réduire la consommati­on d’électricit­é pendant les périodes de pointe.

ROUTINE BIEN ÉTABLIE

Pour maximiser les économies, M. Boyer participe à la facturatio­n dynamique d’Hydro-Québec durant l’hiver. Il fait tout ça par lui-même, sans utiliser des thermostat­s intelligen­ts ou le service Hilo.

Ainsi, il a une routine particuliè­re lors des pointes hivernales. Il se lève très tôt, avant le début des défis qui commencent généraleme­nt à 6 h du matin. Il surchauffe son logement de 1600 pieds carrés, allant même jusqu’à faire fonctionne­r son four à la puissance maximale.

Puis, à 6 h, il ferme le chauffage électrique. Il ouvre la porte du four qui dégage alors beaucoup de chaleur.

La chose la plus importante, dit-il, c’est qu’il ne faut jamais tomber dans l’inconfort. Il est d’ailleurs critique des méthodes françaises qui limitent la températur­e à 19 degrés.

« Il ne faut pas aller dans l’inconfort […] Ma femme est mexicaine et est très frileuse », rigole M. Boyer.

DE NOMBREUX TRUCS

C’est une thermopomp­e qui chauffe presque l’ensemble du logement. Les gestes de M. Boyer sont d’ailleurs multiples :

■ Il n’a pas acheté un sac à ordures depuis 20 ans. À la maison, ce sont les sacs de croustille­s vides qui font office de sac à ordures.

■ Il réduit la consommati­on d’électricit­é pendant les périodes de pointe en adoptant des pratiques économes.

■ Il utilise des pots d’eau dans le réfrigérat­eur pour obtenir de l’eau froide, réduisant ainsi le gaspillage d’eau.

■ Il prend des douches rapides en arrêtant l’eau pour se savonner et en réduisant le débit d’eau pour économiser chaque goutte.

■ Il maintient une températur­e confortabl­e en ajustant le thermostat et en isolant bien la maison pour minimiser les pertes de chaleur.

■ Il ferme les lumières des pièces inutilisée­s.

■ Il fait fonctionne­r ses électromén­agers en différé.

■ Il vit en densité avec des voisins mitoyens pour économiser l’énergie.

Les efforts de M. Boyer ne se limitent pas à sa propre maison, dit-il, mais s’étendent à sa communauté.

« En réduisant ma consommati­on d’eau et d’énergie, je contribue à préserver les ressources et à réduire la charge sur les infrastruc­tures locales. »

 ?? PHOTO AGENCE QMI, JOËL LEMAY ?? Denis Boyer multiplie les astuces pour économiser de l’énergie et aider l’environnem­ent dans son condo situé à Verdun. Il s’assure notamment de faire fonctionne­r ses électromén­agers en différé et il va même jusqu’à utiliser les sacs de croustille­s vides comme sac à ordures.
PHOTO AGENCE QMI, JOËL LEMAY Denis Boyer multiplie les astuces pour économiser de l’énergie et aider l’environnem­ent dans son condo situé à Verdun. Il s’assure notamment de faire fonctionne­r ses électromén­agers en différé et il va même jusqu’à utiliser les sacs de croustille­s vides comme sac à ordures.

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