Ils ont tout quitté pour partir à l’aventure en Nouvelle-Zélande
Un couple de jeunes Québécois dit vivre « le trip d’une vie » pendant un an
Partir à l’aventure à l’autre bout du monde : c’est le rêve devenu réalité de deux jeunes Québécois qui ont tout quitté pour aller sillonner à bord de leur fourgonnette les routes de la Nouvelle-Zélande, où les paysages sont époustouflants.
Mélissa Raymond-Gariépy et son conjoint, Yannick Belouin, savourent pleinement leur nouvelle vie de nomades.
En octobre dernier, ils se sont envolés vers la Nouvelle-Zélande pour « le trip d’une vie » avec un visa vacancestravail en poche d’une durée d’un an.
En 2023, M. Belouin a été frappé par la crise de la trentaine et il avoue qu’il avait besoin de changer d’air.
Originaire de Saint-Jean-sur-Richelieu, il travaillait dans l’immobilier sur la Rive-Sud de Montréal, tandis que sa conjointe, âgée de 29 ans, était chargée de projet en agroenvironnement. Les deux ont fait leurs études à l’Université Laval.
« Ça faisait longtemps qu’on voulait partir en voyage pour une longue durée. On a décidé de le faire avant d’avoir trop de responsabilités comme une maison et des enfants. Le timing était bon », a relaté Mme Raymond-Gariépy.
Le type de visa qu’ils ont obtenu leur permet de travailler tout en faisant de nouvelles découvertes.
À leur arrivée au pays, ils ont travaillé quelques mois au mythique Cardrona Hotel, près de la ville de Wanaka.
À L’AUTRE BOUT DU MONDE
« On a choisi la Nouvelle-Zélande justement parce que c’est à l’autre bout du monde et c’est proche de l’Asie du Sud-Est. C’est un endroit où on aimerait aussi voyager avec le faible coût des billets d’avion », a ajouté la jeune femme.
Le couple a toujours eu une attirance pour les montagnes et la mer. En Nouvelle-Zélande, ils sont comblés. Chaque jour, c’est un buffet à volonté.
Selon M. Belouin, le fait de pouvoir travailler sur place rend plus abordable la réalisation d’un tel projet.
Lors de l’entretien avec Le Journal, lundi, ils étaient à Rakaia pour trois jours où ils gardaient deux chiens de compagnie en l’absence des propriétaires de la maison, grâce à l’application House Sitters, qui offre aussi des possibilités de jumelage au Québec.
« Nous, on est super contents. On adore les animaux, mais ça nous fait aussi un endroit où arrêter, car on vit sur la route dans notre minivan et le confort n’est pas toujours présent », a poursuivi Mme Raymond-Gariépy.
« C’est sûr qu’on se sent libre, ça, c’est merveilleux. On appelle ça le slow living, tout est plus lent. Juste aller se laver, des fois, c’est un projet. [...] On a 20 litres d’eau et quand on n’en a plus, il faut se trouver une place pour aller remplir le réservoir », lance son conjoint.
Les deux adeptes de randonnée ne se lassent pas des paysages offerts par la Nouvelle-Zélande et des gens qu’ils côtoient sur la route.
GOÛT DE LA LIBERTÉ
Après quelques mois à vivre cette vie de bohèmes, leur rapport à la société a quelque peu changé.
« Je viens du monde des affaires. C’est sûr que j’étais plus matérialiste. On met de l’importance sur les avoirs. J’avais déjà commencé à déconstruire cette pensée-là avant de partir en voyage. On aime la liberté, voyager et rencontrer des gens. Le contact humain est beaucoup plus important que le matériel. C’est plus ça nos valeurs maintenant », a exprimé M. Belouin.