Pour l’immigration médicale
Il y aurait bien des choses à dénoncer quant au discours théoriquement inaugural, mais fondamentalement électoral, de François Legault. Sa décision de subordonner la levée de l’urgence sanitaire à la vaccination des enfants de 5 à 11 ans est certainement la plus désolante.
SERVITUDE
En revanche, son apparente exaspération devant la pénurie de médecins de famille et sa volonté d’y remédier sont de bon augure. Mais encore faut-il qu’il ait le courage de briser les chaînes avec lesquelles le Collège des médecins maintient le gouvernement et la population en servitude !
Dans le rapport de la vérificatrice générale, on apprenait que 20 % des médecins optent pour la semaine de trois jours, et que 50 % travaillent quatre jours ou moins.
Certes, on ne peut forcer personne à travailler davantage. Mais alors, il faut passer outre les ukases narcissiques et irrationnels de l’Ordre des médecins, augmenter les admissions dans les facultés de médecine et, surtout, privilégier immédiatement l’immigration massive de médecins. Quand 800 000 Québécois sont privés de médecins de famille, c’est une urgence sanitaire ! Rester passif, c’est de la non-assistance à personne en danger.
IMMIGRATION
Chaque jour, on compte le nombre de cas COVID. Mais quand chiffrera-t-on le nombre de malades incapables de consulter un médecin ?
Et chaque jour, on annonce le nombre de décès COVID. Mais quand comptabilisera-t-on le nombre de morts causés par une prise en charge trop tardive ?
Pourtant, le Québec est une société riche. Se contenter d’un système de santé quasi tiers-mondiste qui abandonne ses malades est inacceptable.
M. Legault déclarait mardi que « Quand on écarte la tentation de l’immobilisme, on est capable de changer les choses ». À lui maintenant de prêcher par l’exemple et de s’affranchir de l’Ordre des médecins et de ses limitations assassines !
L’immigration médicale est un traitement sûr et efficace contre la pénurie létale de médecins. Jusqu’à quand va-ton s’en priver ?