Le Journal de Montreal

Montréal fait jaser dans le Wall Street Journal

Le quotidien de NY répète que la survie des Rays passe par la garde partagée

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AGENCE QMI | L’avenir de la concession des Rays de Tampa Bay et le concept de villes-soeurs impliquant Montréal ont largement fait les manchettes dans les dernières semaines, et voilà que le Wall Street Journal s’en est mêlé, hier.

Le texte dans ce quotidien s’adressant surtout à l’élite du monde des affaires précise que le club croit nécessaire pour sa survie à Tampa le partage du temps entre la Floride et le Canada, avec des déclaratio­ns du président Brian Auld à l’appui. Le dirigeant a d’ailleurs tenté vendredi dernier de convaincre des gens qui l’écoutaient discourir dans un restaurant local.

« Nous avons conclu qu’il est pratiqueme­nt impossible de tenir une saison complète de baseball à Tampa Bay aujourd’hui », a déclaré Auld au public présent.

UN PARADOXE

Affirmant que les Rays souhaitent déplacer la moitié de leurs parties locales 1500 milles plus au nord, le journal new-yorkais évoque les succès des Rays sur le terrain, eux qui ont dominé la section Est de la Ligue américaine en 2021 après avoir participé à la Série mondiale l’an dernier.

Cependant, le média aborde les difficulté­s de l’organisati­on à attirer des spectateur­s, rappelant entre autres les faibles foules aux matchs présentés au Tropicana Field.

Le premier match de la série de division contre les Red Sox de Boston jeudi soir a attiré 27 419 spectateur­s.

La capacité maximale du stade est de 42 735 spectateur­s.

« La situation montre l’étrange dualité de l’existence des Rays », écrit-on dans le Wall Street Journal. Sur le terrain, ils forment une puissance menée par leur jeune sensation de 20 ans, Wander Franco. Malgré qu’ils aient constammen­t l’une des masses salariales les plus basses du sport, les Rays ont gagné plus de matchs depuis 2008 que toute autre équipe de la Ligue américaine, mis à part les riches Yankees.

EMPLACEMEN­T DÉNONCÉ

Un peu comme c’était le cas dans les derniers moments des Expos à Montréal au début des années 2000, plusieurs critiquent le secteur de St. Petersburg où se trouve le domicile actuel des Rays et son éloignemen­t par rapport à celui dans lequel vit la majeure partie de la population.

À la fin de son texte, le Wall Street Journal précise que « les Rays s’approchent de la croisée des chemins », indiquant que leur bail au Tropicana Field se terminera après la campagne 2027. Et pour concrétise­r le plan de partage avec Montréal, il faudra bâtir deux stades relativeme­nt petits, sans toit.

Aussi, il y a quelques jours, le Tampa Bay Times avait indiqué que l’organisati­on est de plus en plus intéressée par un espace dans le quartier d’Ybor City, où était situé le siège social de l’entreprise Kforce avant qu’elle vende son terrain.

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PHOTO AFP Le Tropicana Field est l’unique stade du baseball majeur avec un toit fixe.

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