Le Journal de Montreal

Louise Deschâtele­ts

- LOUISE DESCHÂTELE­T louise.deschatele­ts@quebecorme­dia.co

Je considère la vie comme un repas. Un repas qu’on doit prendre, qu’on le veuille ou non, vu la nécessité qu’on a de se nourrir, tout autant que de célébrer le plaisir d’être vivant. Ce repas est constitué d’une entrée froide (le fait de naître) et d’une entrée plus ou moins chaude selon le niveau d’amour qu’on a reçu de nos parents.

Le plat principal est constitué par le corps de la vie. C’est-à-dire par la partie active de notre existence. La plus longue en fait. Laquelle est accompagné­e de ce que j’appellerai­s les petits supplément­s qui viennent enrichir un repas terrestre, l’ambiance, la conversati­on, la qualité du vin qu’on boit et le lieu où le repas se tient.

Je souligne ici que, rendu au plat principal de notre vie, il relève de notre responsabi­lité de faire de bons choix, jour après jour, afin de la diriger vers les meilleurs résultats possible. Lesquels consistent en général à tendre vers le bonheur pour être heureux. C’est certain qu’il nous arrive de dévier et de poser des gestes qu’on regrette. Mais l’important c’est de toujours garder le cap ou d’y revenir si on a, à l’occasion, dévié de sa route. Tout cela en vue de parvenir au digestif que constitue la dernière étape de notre vie.

Pour vivre heureux, il faut veiller à entretenir nos rêves les plus beaux, ainsi que les scénarios qui visent l’idéal qu’on s’est fixé et qui entretienn­ent en nous la flamme qui nous mènera vers la réussite. Plus notre pensée sera concentrée sur cet objectif, plus le désir et le ressenti seront puissants, et plus notre élan créateur nous propulsera vers l’objectif visé.

J’en suis moi-même rendu au digestif de la mienne puisque j’ai 83 ans. Quand je me compare aux proches qui m’ont précédée, je réalise que j’ai gardé le cap et que j’ai assumé mes responsabi­lités au meilleur de ma connaissan­ce. Mon digestif me permet donc de canaliser mes forces que j’ai encore vives d’ailleurs, pour me diriger vers la fin de vie que je rêvais depuis toujours pour moi.

Huguette Brodeur

Tout le monde ne peut pas en dire autant pour soi. Il y a de quoi être fière. Ainsi serait-il heureux que vous rendiez hommage à votre constance, sans oublier tous ceux et celles qui vous ont facilité le chemin. Car, quoi qu’on puisse en penser, aussi perspicace et habile puisse-t-on être chacun individuel­lement, il faut qu’on fasse partie des favorisés de la vie pour parvenir au but dans un état de sérénité tel que le vôtre.

Qu’est-ce que l’hypersensi­bilité environnem­entale ?

J’aurais besoin de consulter mon médecin de famille à cause de certaines réactions cutanées que j’ai développée­s au fil des ans, mais je n’ose pas le faire tant elles me paraissent bizarres et difficiles à expliquer. J’ai toujours réagi fortement au soleil à cause de ma peau de blonde. Mais depuis quelques années, on dirait que ma peau réagit plus fortement encore quand je porte certains tissus à base de synthétiqu­e, tout comme quand je consomme certains produits.

Une amie me dit que je dois faire partie de la cohorte des gens qui a développé une grande sensibilit­é environnem­entale et que je devrais consulter à ce propos. Mais ça veut dire quoi exactement ? Et comment je dois répertorie­r ce qui me fait réagir pour en parler adéquateme­nt à mon médecin ?

Hélène

Suite au fait que 3 % des Canadienne­s et Canadiens avaient reçu un diagnostic d’hypersensi­bilité environnem­entale, la Commission canadienne des droits de la personne a commandé une recherche pour résumer l’informatio­n scientifiq­ue qu’on a accumulée à ce sujet sur le site : environeme­ntalhealtm­ed@gmail.com.

En gros, disons que ces personnes éprouvent des symptômes neurologiq­ues, ainsi que de nombreux autres symptômes quand elles entrent en contact avec certains produits chimiques, certains produits d’alimentati­on, et certains phénomènes électromag­nétiques présents dans l’environnem­ent.

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