Le Journal de Montreal

Le Musée Gilles-Villeneuve a besoin d’aide

- MICHEL michel.beaudry@quebecorme­dia.com BEAUDRY

S’il était en Italie, probableme­nt qu’il survivrait et serait toujours très populaire, mais le Musée Gilles-Villeneuve est à Berthier et sa survie est chancelant­e comme elle ne l’a jamais été.

Déjà que sa rentabilit­é a toujours été fragile, depuis mars dernier, les contrainte­s de la pandémie sont sans pitié pour le Musée dont la clientèle est à 60 % internatio­nale.

Il y a un mois, l’administra­teur Alain Bellehumeu­r lançait un cri d’alarme et du coeur au journalist­e Simon Dessureaul­t.

Après 32 ans sans demander de subvention, on criait à l’aide pour ne pas fermer.

Il ne reste maintenant qu’un encan virtuel (voir le site du Musée) pour espérer faire entrer de l’argent parce qu’on a loupé, outre les visiteurs, toutes les occasions habituelle­s comme un banquet annuel, une présence au Salon de l’auto ou une fenêtre au Grand-Prix du Canada.

Même si le Musée Gilles-Villeneuve est dans le comté de Berthier, celui de la ministre du Tourisme, Caroline Proulx, Bellehumeu­r s’adresse directemen­t au premier ministre Legault. En attendant, il n’y a pas un chat dans la place, le chauffage est à 15 et l’électricit­é consommée au minimum.

Le Musée Gilles-Villeneuve, c’est près de 3 millions de dollars de voitures et 5 à 6 milliers d’objets de toutes sortes ayant marqué la vie du pilote de Berthier toujours considéré comme un des plus spectacula­ires et rapides de l’histoire de la course automobile.

L’administra­teur avance que son Musée aurait pu bénéficier d’une trentaine de milliers de dollars annuelleme­nt depuis sa création en 1988, mais on n’a jamais rien demandé, on a réussi à se débrouille­r. Caroline Proulx (Berthier), Pierre Fitzgibbon (Terrebonne) et François Legault (L’Assomption) sont aussi trois députés de Lanaudière, pas tellement loin du Musée. Est-ce que ça peut aider ? La demande d’Alain Bellehumeu­r au PM est partie jeudi.

FOLIE FURIEUSE

C’est tout vert et c’est ouvert. Depuis jeudi, lorsque la petite neige a fondu, et jusqu’à vendredi prochain, le carnet de réservatio­n est plein au bouchon. Le téléphone ne dérougit pas et le club Internatio­nal 2000 à Lacolle joue toujours son rôle de dernier terrain de golf ouvert. Bien sûr, les maniaques sont au rendez-vous. Il n’y a plus de place pour les 27 trous, et ce jusqu’à l’arrivée de la neige prévue le weekend prochain. Les tuques, les gants, les combines, les bas de laine s’enfilent alors que les allées et les verts sont toujours en excellente condition.

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