Parents et enseignants devront collaborer jusqu’à la fin de l’année scolaire, dit Legault
Parents et enseignants ont la responsabilité de limiter les dommages causés par la fermeture des écoles sur les enfants de la grande région de Montréal, estime François Legault.
« On s’attend à ce que les enseignants offrent une prestation de travail complète », a prévenu hier le premier ministre, au lendemain de l’annonce du report en septembre de la reprise des classes dans la Communauté métropolitaine de Montréal.
François Legault avait aussi un message aux petits écoliers qui devront continuer de rester cloîtrés chez eux dans les prochaines semaines : « L’année scolaire n’est pas terminée, il va y avoir un bulletin ! ».
Près de 65 % de l’année scolaire était complétée avant le confinement, ce qui servira de base à la note finale.
Pour certains, les résultats accumulés et les nouveaux apprentissages virtuels à la maison leur permettront de passer au niveau suivant. Mais pas pour d’autres, a précisé le PM.
M. Legault demande la collaboration des parents et des profs pour la poursuite de la scolarisation à la maison.
«ÇA ME CRÈVELECOEUR»
« Ça me crève le coeur de savoir qu’il y a des enfants qui ne retourneront pas à l’école avant le mois de septembre, mais en même temps, il faut faire avec les moyens du bord. Je pense que les enseignants ont une responsabilité et les parents ont une responsabilité pour minimiser les dommages auprès des enfants », a-t-il fait valoir.
Les pédiatres se montrent très inquiets de la fermeture des écoles dans le grand Montréal.
Pour certains enfants, cette vie confinée pourrait engendrer des retards de développement.
Et leur association se positionne formellement contre le scénario de l’école à distance pour les élèves du secondaire à l’automne, évoqué cette semaine par le ministre Jean-François Roberge. Une option « inacceptable », aux yeux des pédiatres.
« Les effets délétères d’un tête-àtête continu avec l’écran n’ont plus à être expliqués. Nos jeunes ont besoin d’être stimulés et interpellés pour devenir des adultes confiants », plaident-ils.