Son conjoint a pu assister à l’accouchement
Une maman ne voulait surtout pas être seule pour la naissance du troisième enfant du couple
Même si elle est de nature calme et décontractée, Mélanie Gravel a été très soulagée d’apprendre que son conjoint pourrait être à ses côtés pendant son accouchement.
« Quand j’ai entendu que les femmes devaient accoucher seules à l’Hôpital général juif de Montréal, ça m’a un peu stressée. Je ne me voyais pas accoucher avec un chum sur FaceTime », relate l’heureuse maman, quelques heures après son retour à la maison en compagnie de son compagnon et du petit Arnaud.
Durant trois jours, les jumeaux du couple – Sam et Éli, qui sont âgés de cinq ans et demi – sont restés chez les parents de Mme Gravel, dans le secteur de Beauport, à Québec.
« Je n’avais pas d’autre choix. Mais ça ne nous faisait pas vraiment peur. Mes parents sont au début de la soixantaine et ils sont en bonne santé », affirme-t-elle.
Après l’accouchement, une des premières questions posées à la pédiatre était d’ailleurs de savoir s’il était sage ou non d’envoyer les jumeaux à la maternelle en ce contexte de pandémie.
« Elle était très rassurante. Elle nous a dit que c’était moins risqué de les envoyer à l’école maintenant qu’au mois de février, en pleine épidémie d’influenza », relate le papa, Christian Hébert.
DES PETITES DIFFÉRENCES
L’accouchement, survenu le dimanche 3 mai, s’est bien déroulé. Le couple a toutefois noté quelques différences par rapport à la naissance des jumeaux.
Les mesures de contrôle sanitaire à l’entrée de l’hôpital Saint-François d’Assise étaient strictes. Aussi, certaines infirmières insistaient pour que Christian porte un masque.
« Et comme on ne pouvait pas sortir, j’ai eu un peu faim en soirée. Heureusement qu’on avait prévu le coup et apporté des collations », s’est amusé Christian Hébert.
Mélanie Gravel a également noté que l’hôpital leur a demandé de remplir moins de paperasse. Plusieurs formalités se sont déroulées par téléphone et par courriel.
« Tant mieux, quelque part. On est en 2020 après tout », fait remarquer la maman dans un éclat de rire.