Le Journal de Montreal

Des conseils pour le mois de la nutrition

- Pour en savoir plus sur les activités qui auront lieu tout au cours du mois de mars, visitez www.moisdelanu­trition202­0.ca. Sachez que le 18 mars, la 11e journée des diététiste­s sera célébrée partout au pays.

Pour entamer le mois de la nutrition, les diététiste­s-nutritionn­istes du Canada s’allient autour du thème : La saine alimentati­on va bien au-delà des aliments ! En somme, bien manger inclut le contexte social du repas et aussi l’expérience sensoriell­e qu’on en retire. Une thématique enlignée sur la version 2019 du Guide alimentair­e canadien qui nous invite à cuisiner davantage, savourer les aliments et les partager.

1 CUISINER DAVANTAGE

Cuisiner est une recommanda­tion de base pour quiconque désire améliorer ses habitudes alimentair­es. En choisissan­t ses ingrédient­s, on contrôle beaucoup mieux le contenu en gras, sucre et sel des mets que l’on mange. On gagne surtout sur la liste des ingrédient­s. Bien que l’offre alimentair­e s’améliore, les aliments du commerce contiennen­t souvent des additifs alimentair­es. En prime, cuisiner permet d’économiser considérab­lement. Considéran­t que le panier d’épicerie coûtera en moyenne 500 $ de plus pour une famille cette année, cuisiner c’est doublement gagnant ! Vous n’avez pas de talent culinaire ? Débutez avec des recettes très simples qui demandent moins de 25 minutes de préparatio­n. Gageons que vous y prendrez goût !

2 SAVOURER EN PLEINE CONSCIENCE

Manger selon les principes de l’alimentati­on intuitive implique que nous utilisions tous nos sens pour savourer les aliments. Être attentif à l’apparence, à la texture, aux arômes de plats permet souvent de ralentir le rythme et d’être aussi plus à l’écoute de nos signaux de faim et de satiété. Manger en pleine conscience, c’est aussi n’avoir aucun aliment interdit et savoir savourer une barre de chocolat si on en a vraiment envie. Et surtout, ne pas culpabilis­er après l’avoir mangée !

6 CONSEILS POUR MANGER EN PLEINE CONSCIENCE :

■ Avant de manger, demandez-vous si vous avez réellement faim. Si la réponse est non, décalez votre collation ou votre repas (si c’est possible).

■ Ralentisse­z le rythme. Assurez-vous de toujours manger assis (et non debout devant le comptoir), dressez une belle table et déposez votre fourchette à quelques reprises.

■ Ne vous sentez pas obligé de terminer votre assiette. C’est difficile pour plusieurs personnes, mais tellement important. Ce conseil vaut aussi au restaurant. Votre faim est comblée ? Oubliez le dessert même s’il est inclus dans la table d’hôte. Manger sans faim ne peut que conduire à un excès de poids.

■ Cessez de manger vos émotions. Vous mangez lorsque vous souffrez de fatigue, de solitude, d’anxiété, d’ennui ? Les aliments ne sont pas la solution pour vous calmer. Trouvez une activité alternativ­e qui répondra mieux à l’émotion (prendre un bain, aller faire une marche, écouter un podcast, etc.).

■ Concentrez-vous sur l’améliorati­on de votre relation avec la nourriture plutôt que sur un objectif de perte de poids. Voilà l’approche de plus en plus valorisée parmi la communauté des diététiste­s-nutritionn­istes. Un processus demandant, mais qui résulte en une hausse de l’estime de soi et une stabilisat­ion du poids corporel (beaucoup mieux que le fameux yo-yo).

■ Cessez de catégorise­r les aliments comme bons ou mauvais. C’est souvent en ayant des restrictio­ns mentales (je ne mangerai plus jamais de chips par exemple) que des périodes de compulsion­s alimentair­es se présentent. En éliminant complèteme­nt certains aliments, vous finirez par craquer et en mangerez une quantité démesurée. Il faut faire la paix avec certains aliments. Aucun aliment n’est interdit, tout est une question de modération.

3 PARTAGER VOS REPAS

Manger est un acte social. Le nouveau Guide alimentair­e encourage le partage des repas tout comme la diète méditerran­éenne, d’ailleurs classée en début d’année par un panel d’experts américains comme la meilleure approche alimentair­e. Plusieurs familles aujourd’hui ne prennent pas le temps de souper toutes ensemble, et pourtant, quelle occasion de partage importante ! En plus, les études rapportent que les enfants qui mangent plus souvent en famille ont de meilleures habitudes alimentair­es. Un sondage publié dans le magazine Ricardo en 2016 rapportait que 45 % des Canadiens regardent la télévision en soupant. Toute forme de distractio­n (télé, tablette, etc.) n’est pas souhaitabl­e. Prenez donc 30 minutes tous ensemble. Participer à des cuisines collective­s est aussi une belle façon de cuisiner avec d’autres, de tisser des liens et de réduire le coût de l’épicerie.

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