39 chevaux périssent dans un brasier
Vague de solidarité à Hemmingford pour venir en aide aux propriétaires d’une écurie qui ont tout perdu
Des citoyens d’Hemmingford, en Montérégie, ont relevé leurs manches pour venir en aide aux propriétaires d’une écurie familiale qui ont perdu 39 des 40 chevaux qu’ils hébergeaient, lors d’un violent incendie.
Jennifer Levie, 45 ans, se souviendra encore longtemps de cette nuit d’horreur survenue il y a deux semaines.
C’est un voisin qui l’a alertée au milieu de la nuit, lui indiquant que le bâtiment qui abritait ses pensionnaires s’était embrasé à une extrémité.
« Jamais je n’aurai cru que ce serait aussi grave, je pensais qu’on pourrait sauver les chevaux », raconte, la voix brisée, la fille des fondateurs de Levie Chevaux de performance, qui a repris l’entreprise familiale avec son mari.
DE LA FUMÉE PARTOUT
À l’arrivée des secours, elle raconte s’être dirigée vers les portes de l’écurie dans l’espoir de faire sortir les bêtes. Mais, en entrant dans la grange, elle s’est vite rendu compte que la fumée avait déjà envahi tout l’espace.
« J’ai réussi à faire sortir une pouliche, puis je n’arrivais plus à trouver mes repères », se souvient celle qui doit la vie à un pompier qui l’a sortie du brasier.
« Rien ne laisse croire que c’est criminel », a indiqué un technicien en prévention des incendies à la MRC des Jardins-de-Napierville au journal local
Coup d’oeil, qui précise que les causes de l’incendie restent inconnues pour le moment.
Le drame est encore plus difficile à vivre pour la famille, qui ne sait pas si ses assurances vont rembourser la valeur des chevaux ayant péri dans le feu.
ZOOTHÉRAPIE
La famille Levie hébergeait certains chevaux pour de la zoothérapie chez des enfants et des proches.
Devant cette tragédie, un groupe de citoyens et de voisins d’Hemmingford, dont plusieurs possédaient un animal hébergé dans cette écurie, ont décidé d’amasser des fonds pour venir en aide à la famille.
« La famille est très impliquée dans la région, et de voir tout son travail partir en fumée comme ça nous a beaucoup touchés », a expliqué au Journal Josée Fortin, l’une des responsables de la collecte de fonds.