« C’est un super défi », estime le nouveau coordonnateur offensif
Gabriel Cousineau volera de ses propres ailes à sa première saison comme coordonnateur offensif.
Marco Iadeluca devait initialement donner un coup de main à Cousineau cette année pour faciliter la transition, mais il ne sera pas présent. En plus de son nouveau boulot au Collège André-Grasset, Iadeluca se joindra au personnel d’entraîneurs des Phénix qui sont dirigés par son frère Tony.
« Je ne suis pas nerveux, a mentionné Cousineau qui a mené les Carabins à la conquête de la Coupe Vanier en 2014. C’était mon rêve d’entraîneur de devenir coordonnateur offensif. Je n’avais pas d’échéancier. Même si Marco est parti, je ne serai pas seul et ça ne sera pas un one man show. »
« Danny [Maciocia] va m’épauler et je peux aussi compter sur Mathieu Pronovost qui a travaillé comme coordonnateur offensif à Sherbrooke et Jason Hogan qui a passé deux ans avec les Alouettes. Jason apporte énormément d’expérience. Il s’agira d’un travail d’équipe. »
Après un séjour au camp des Eskimos d’Edmonton au cours des deux dernières années et son expérience comme coordonnateur offensif au Défi Est-Ouest et à la Coupe Canada au cours des derniers mois, Cousineau estime qu’il est bien outillé pour ce nouveau chapitre de sa carrière.
« Il s’agit d’un super beau défi, mais je suis prêt, a-t-il résumé. J’ai reçu un bon enseignement de Danny et de Marco au cours des dernières années. Le plan est que j’appelle les jeux. Je suis super excité. Il s’agira d’un bon défi de me mesurer à Marc Fortier [Rouge et Or] qui est le meilleur coordonnateur défensif que j’ai affronté en carrière et qui apporte constamment des nouveautés. »
BON BAGAGE
Maciocia est persuadé que son ancien pivot est prêt à relever de nouvelles responsabilités.
« Il y a toujours une première, a-t-il expliqué. Comme pour moi quand j’ai été nommé coordonnateur offensif des Alouettes en 2001. Certains oublient que Gab est avec nous depuis huit ans. Ses deux présences au camp des Eskimos ont contribué énormément à son développement. Jason Mass [l’entraîneur-chef des Eskimos] me disait récemment que Gab a le potentiel pour être entraîneur des receveurs dans la LCF. Il sera bien entouré avec nous. Sa passion et son énergie feront en sorte que son manque d’expérience sera réduit. »
L’OCCASION FAIT LE LARRON
Sous contrat avec le Vert & Or de l’Université de Sherbrooke, Hogan bénéficiait d’une clause de sortie dans son contrat si jamais une opportunité à son goût se présentait.
« J’ai respecté la date limite prévue à mon contrat qui était le 15 août, a-t-il confié. Il n’y avait rien pour m’empêcher de regarder ailleurs. S’il n’y avait pas eu cette clause, je n’aurais pas regardé ailleurs. »
« Quand j’ai informé Mathieu [Lecompte] de mon intérêt pour le poste qui s’est ouvert à Montréal, il a été très professionnel et a compris la situation, de poursuivre Hogan qui veille sur les pivots des Bleus. Je voulais me rapprocher de ma famille et j’avais l’opportunité d’obtenir un poste à temps plein même si je ne suis pas coordonnateur. En réalité, nous sommes trois coordonnateurs, mais c’est Gabriel qui aura les décisions finales. Il y a un respect mutuel. »