ENTREFILETS
Boni de 50 000 $
L’équipe actuelle du Canadien me fait penser à celle de 2000-2001, alors que j’essayais de m’établir comme gardien dans la Ligue nationale. C’était aussi l’une des pires éditions de l’histoire du Canadien. Je tenais vraiment à obtenir 20 victoires, d’autant plus que ça me donnait un boni de 50 000 $. J’ai atteint mon objectif le 5 avril à Philadelphie, lors de l’avant-dernier match de la saison. C’est Brian Savage qui avait marqué le but gagnant en prolongation et pour nous, c’était comme gagner un match des séries éliminatoires. Le banc s’était vidé et tout le monde s’était précipité sur Savage après son but. J’ai eu mon boni, mais atteindre le cap des 20 victoires était aussi très symbolique pour moi. Avoir des objectifs, c’est important.
L’obstruction contre les gardiens
Je suis de près la réglementation concernant les gardiens et je crois que les directeurs généraux ont bien fait de centraliser la prise de décision à Toronto concernant l’obstruction contre les gardiens. Il y aura probablement plus de constance dans les décisions et ça suit la tendance établie. La Ligue nationale veut rendre les bonnes décisions. C’est pourquoi on a instauré le système à deux arbitres et que l’on se fie de plus en plus aux reprises vidéo.
Plus de pénalités
Centraliser les décisions au quartier général à Toronto concernant l’obstruction contre les gardiens ne règle pas tout. J’aimerais que l’on soit plus sévère. Si un but est refusé parce qu’un attaquant a nui au gardien, je ne veux pas seulement que le but soit refusé. Je veux que le joueur soit pénalisé et je vais plus loin. Si on accorde le but et que l’on juge que le défenseur a poussé l’attaquant sur son gardien, je veux que le défenseur soit pénalisé. Les gardiens aussi ont leur part de responsabilité. Certains, comme
Ben Bishop, sont excellents pour jouer la comédie. Si un gardien se retrouve les quatre fers en l’air par pure exagération, je veux qu’il soit puni.