Tuer le mal à la racine
Voilà que la Ligue nationale de hockey demande à avoir le dernier mot lorsqu’il y a reprise vidéo pour obstruction envers un gardien. Question : ne serait-il pas plus approprié d’instaurer une réglementation stricte qui empêcherait les joueurs d’entrer en contact avec les gardiens ?
Les gardiens sont tellement bons qu’on utilise tous les moyens pour les déranger dans leur travail. La situation est d’un ridicule consommé. Les gros attaquants foncent au filet adverse à la vitesse d’un train.
Dimanche dernier, le capitaine des Jets de Winnipeg, Blake Wheeler, un colosse faisant six pieds cinq pouces, 225 livres, a débordé un défenseur des Stars de Dallas avant d’entrer en collision avec le gardien Kari Lehtonen. Le choc a été percutant.
Lehtonen a mis un certain temps à retrouver ses sens, lui qui s’était amené dans le match en relève de Ben Bishop, qui s’était blessé en début de match.
La LNH devrait voir à ce que les gardiens soient mieux protégés contre cette charge et les joueurs qui font irruption dans leur territoire à qui mieux mieux. Les quarts bénéficient d’une meilleure protection au football.
LES 70 ANS DE BOBBY ORR
Une autre preuve que le temps file. Le grand Bobby Orr a fêté son 70e anniversaire de naissance hier.
Les moins jeunes se souviennent du jeune homme de 18 ans, les cheveux en brosse, qui avait fait ses débuts dans la LNH avec les Bruins de Boston lors de la saison 1966-1967.
Jusque-là, Doug Harvey avait été ce qu’on avait vu comme défenseur le plus mobile dans le hockey. Mais Orr a élevé le jeu à un niveau supérieur. On n’avait jamais vu un défenseur transporter la rondelle d’un bout à l’autre de la patinoire avec autant de rapidité et de dextérité.
Orr a soulevé les foules au vieux Boston Garden pendant ses 10 saisons dans l’uniforme des Bruins. Il a signé de nombreux exploits, mais ses deux championnats des marqueurs sont sans doute les plus belles preuves de la magnitude qu’il exerçait sur la glace.
Reverra-t-on un défenseur comme lui un jour ?