DES FIDÈLES FRAGILES
« C’est rare que les gens viennent là-bas par hasard, raconte un ancien membre de PQL. Il y a beaucoup de gens qui ont vécu des choses fuckées, des anciennes danseuses ou des pushers. Eux, ils adorent avoir du monde comme ça. Ça leur fait des bons témoignages, des gens qui sont influençables parce qu’ils sont vulnérables. Et puis si tu veux partir, ils utilisent ton passé pour te mettre la pression. Ils te disent des choses du genre : “Rappelle-toi quand on t’a trouvé, tu n’étais rien, sans nous tu es foutu, qu’est-ce que tu vas faire ?” »
« L’apôtre se fait souvent appeler papa, et sa femme se fait appeler maman, a soutenu un témoin. Quand un individu sain d’esprit se met à en appeler un autre papa, c’est une forme de déviance. »
Un autre ancien fidèle ayant passé cinq ans au sein de PQL explique y avoir croisé beaucoup de personnes fragiles psychologiquement avec, parfois, un passé lourd à porter.
Selon lui, l’apôtre et son équipe les utiliseraient pour mieux garder les fidèles sous leur coupe. Des propos confirmés par plusieurs anciens fidèles.
Par ailleurs, l’apôtre aurait un faible pour les bad boys :
« Lui, les motards et les voyous, il adore ça, a spécifié l’ancien fidèle. Si ce gars-là n’était pas rentré dans l’église, il serait mafieux. Il a dû voir le Parrain des dizaines de fois, il a copié toute l’attitude et la gestuelle de ces types-là. »