« Il ne faut jamais abandonner » – Clarke Macarthur
BOSTON | En inscrivant le but décisif après un peu plus de six minutes de jeu dans la première période de prolongation, Clarke MacArthur a donné raison à son entraîneur en chef de lui accorder une chance, peut-être la dernière, de renouer avec la compétition dans la LNH.
«Si la retraite est une situation à laquelle tout le monde doit un jour songer, a-t-il indiqué, je veux juste dire que je n’étais pas encore rendu à cette étape dans ma vie.
«J’ai toujours cru en mes moyens, sachant que j’étais capable de surmonter les épreuves auxquelles j’ai fait face au cours des deux dernières années. Il ne faut jamais abandonner.»
Après avoir subi une commotion cérébrale le 14 octobre 2015, lors du 4e match de la saison régulière et raté 156 rencontres, il a finalement pu reprendre l’action il y a quelques semaines à peine, disputant les quatre derniers matchs réguliers de son équipe avant d’entamer la première ronde des séries éliminatoires.
«J’étais à la bonne place au bon moment!» s’est-il exclamé pour décrire son but gagnant.
BRASSARD CONTRE SON ANCIENNE ÉQUIPE
Derick Brassard, lui aussi très heureux pour MacArthur [«ça ne pouvait arriver à un meilleur gars», a-t-il souligné], aura l’occasion d’affronter, au deuxième tour, son ancienne équipe, les Rangers de New York, qui l’avaient échangé en juillet 2016 aux Sénateurs en retour de Mika Zibanejad.
«C’est une formation redoutable qui compte quatre trios équilibrés, a relaté l’attaquant québécois. Ils peuvent te faire mal en tout temps.
«En fait, moi je n’ai pas été surpris de les voir éliminer le Canadien. Ils ont accumulé presque autant de points au classement.
«S’ils ont été l’une des deux équipes repêchées, c’est qu’ils font partie d’une division [Métropolitaine] très forte. Les Rangers seront des adversaires très coriaces.»
Le Canadien, premier dans la division Atlantique, n’avait en fait récolté qu’un point de plus (103 à 102) que les Rangers au terme de la saison régulière.
MICROFRACTURES POUR KARLSSON
Erik Karlsson a fait une confidence après le match en déclarant avoir disputé cette première ronde des séries éliminatoires malgré deux microfractures au pied gauche.
Le défenseur étoile des Sénateurs a subi cette blessure en bloquant un tir le mois dernier contre les Flyers de Philadelphie.
Karlsson a indiqué qu’il devait recevoir des injections pour lui permettre de jouer, mais que la situation devrait revenir à la normale à temps pour la série contre les Rangers, qui s’amorcera jeudi.